Aller au contenu principal

Contraint de laisser des pommes à cidre dans le verger

Reportage au Gaec de la Poulinière, dans le Segréen (49), où la récolte de pommes à cidre et à jus est en cours. Contrairement à d'autres, l'exploitation est peu impactée par le gel de printemps mais elle est contrainte par un marché engorgé.

Emile Leclerc, producteur à Saint-Martin-du-Bois (49), dans un rang de pommes à cidre de variété Judor. La maturité des fruits est en avance de deux semaines cette année.
Emile Leclerc, producteur à Saint-Martin-du-Bois (49), dans un rang de pommes à cidre de variété Judor. La maturité des fruits est en avance de deux semaines cette année.
© AA

« Cette année, nous perdrons 15 000 à 20 000 euros de chiffre d'affaires en pommes », estime  Emile Leclerc, producteur de pommes à cidre et à jus dans le Haut-Anjou. Ce n'est pas tant le gel de printemps (5 à 10 % de pertes) qui a impacté cette exploitation, restée plutôt à l'abri de cet aléa climatique alors que certaines ont presque tout perdu. Mais plutôt la mise en place dès le printemps de droits à produire par la coopérative pour enrayer la surproduction.

Au lieu des 1 150 tonnes livrées habituellement à Agrial, Emile Leclerc doit livrer cette année seulement 924 tonnes.  Début novembre, la récolte devrait être déjà terminée, pas faute de fruits mais parce qu'il aura rempli son "quota". Le producteur laissera donc, à regret, un tapis de pommes non ramassées dans ses vergers semi hautes-tiges, en espérant pouvoir, l'an prochain, écouler à nouveau l'intégralité de sa production...

Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 27 octobre 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois