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Ovins
Contrôle conditionnalité : encore des progrès à faire sur l’identification

Un contrôle conditionnalité a été expérimenté le 15 avril à La Possonnière avec les services de la DDSV et de la DDAF.

Eudes de Villaret utilise un dictaphone (ici à gauche) pour enregistrer tous les traitements sur ses animaux. En rentrant, les données sont directement notées sur son ordinateur.
Eudes de Villaret utilise un dictaphone (ici à gauche) pour enregistrer tous les traitements sur ses animaux. En rentrant, les données sont directement notées sur son ordinateur.
© AA

Mardi 15 avril, sous le soleil, une douzaine d’éleveurs ovins ainsi que les services de la DDSV et de la DDAF se sont réunis sur l’exploitation du Grand Pressoir à La Possonnière pour expérimenter un contrôle conditionnalité en production ovine. Les contrôles conditionnalité 2007 effectués dans les élevages ovins se sont soldés par le relevé de quelques anomalies. C’est ce qui a incité la FDSEA et la Chambre d'agriculture à organiser ce rendez-vous avec l’adminis- tration. Si le volet protection animale (anciennement appelé Bien-être des animaux) suscitait des inquiétudes, c’est finalement pour l’identification que chacun s’est rendu compte des progrès restant à faire. En effet, la nouvelle identification ovine est complexe et pas complètement assimilée par tous les éleveurs. Un effort d’explication s’est révélé nécessaire. Faire connaître les modalités précises de déroulement d’un contrôle identification fut l’un des objectifs fixés en fin de matinée. « Actuellement, chaque éleveur a ses propres habitudes. Nous devons repréciser ce qu’il peut présenter pour répondre à la réglementation et continuer à faire reconnaître les pratiques courantes comme la tenue du carnet d’agnelage. Nous souhaitons également qu’une communication plus précise soit faite sur ces points avec une information envoyée à chaque détenteur », propose Jean-Marc Gaborit, président de la Commission ovine de la Chambre d’agriculture. Pour la protection des animaux, que ce soit au champ ou dans la bergerie, la tension était palpable. Ici un ancien râtelier, là un sélecteur (distributeur de céréales pour les agneaux) dont la tôle est retournée, comment juger « l’état des parcours » ou « la présence de matériaux tranchants » cités dans la conditionnalité ? Pourtant rien d’alarmant. « Ce sont les risques de blessures qui sont jugés et non le rangement de l’exploitation ». À l’extérieur, les observations les plus pressantes concernaient les clôtures pour lesquelles les fils barbelés sont tolérés à condition qu’ils soient auprès d’une haie. Pour la bergerie, les clous saillants peuvent poser problème.

Des préconisations
« Les contrôles conditionnalité ne sont qu’une petite part du travail effectué par les services vétérinaires », explique Agnès Werner, de la DDSV. « Nos visites sur les exploitations consistent dans une grande part à des préconisations pour l’éleveur dans un but d’amélioration de son élevage. Tous les points relevés ne donnent pas lieu à pénalité. » Enfin, le volet hygiène n’est pas apparu comme un problème grâce, notamment au dictaphone d’Eudes de Villaret. Il permet à cet éleveur d’enregistrer tous les traitements aux animaux et de les inscrire immédiatement sur informatique. Comme en 2007, la DDSV a confirmé la validité du couloir central de la bergerie pour isoler un animal malade.

S. P.

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