Aller au contenu principal

Perspectives
Coop de France Ouest : deux défis pour assurer l'avenir

Coop de France Ouest, le syndicat des coopératives de Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, prépare l'avenir, entre restructuration et relations producteurs-entreprises à redéfinir.

Raymond Breton, vice-président de Coop de France Ouest, Jean-Marie Gabillaud, président, Georges Galardon, vice-président, et Jean-Yves Ménard, secrétaire général.
Raymond Breton, vice-président de Coop de France Ouest, Jean-Marie Gabillaud, président, Georges Galardon, vice-président, et Jean-Yves Ménard, secrétaire général.
© AA

Auto-persuasion ou réelle confiance, les coopératives de l’Ouest croient en leur avenir. Elles l’ont préparé lors de leur assemblée générale du 18 mai, à Rennes. Première étape pour construire cet avenir, les restructurations et autre mise en commun vont bon train. Après Laïta, c’est au tour de Coopagri, de la Cam et d’Éolys, d’Agrial et d’Elle et Vire.
« Ces cheminements sont longs, mais créent de véritables dynamiques collectives », assurent les représentants des coopératives.
Autre élément fondamental pour préparer l’avenir, les nouvelles relations qui devront régir les liens entre producteurs et coopératives. « L’encadrement des marchés disparaît. Pourtant, il faut bien structurer les échanges entre les différents maillons d’une filière pour faire face à la volatilité des marchés, souligne Jean-Yves Ménard, secrétaire général de Coop de France Ouest. Certaines productions ont déjà des expériences en ce sens. Appuyons-nous sur cela pour progresser et faire des propositions, dans le cadre de la LMA, entre autres ».
Les coopératives veulent porter ce débat au niveau européen. « Les entreprises françaises exportent beaucoup et, en même temps, nous sommes embêtés par les importations, souligne Jean-Marie Gabillaud, président de Coop de France Ouest. De toute façon, les solutions que nous trouverons devront être euro-compatibles. Autant penser européen et se battre avec les mêmes armes ».
À l’heure où se développent l’étiquetage du pays d’origine et l’affichage du bilan carbone, les coopératives veulent faire valoir leurs atouts de proximité et d’implication environnementale. « Ces différentes voies nous permettront de rendre nos coopératives plus robustes pour
absorber les chocs des marchés ».
En attendant, les coopératives reconnaissent traverser une « passe difficile ». « Elles font tout leur possible pour soutenir leurs sociétaires, assure Jean-Marie Gabillaud. Il y a eu des flux d’argent significatifs, en fonction des marges de manœuvre de chaque coopérative ». Chacune à leur échelle, les coopératives mènent des actions de solidarité avec leurs sociétaires : avance de trésorerie, ouverture de crédit, accompagnement technique et économique, le tout en maintenant leurs investissements sur 2009.

Cécile Julien

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 
Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château la…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Dans la parcelle, le trèfle, semé à une densité de 13 kg/ha, coexiste avec des repousses de colza, lors de l'implantation du blé, lundi 27 octobre à Miré.
À Miré, un blé semé sous les trèfles
Adepte de l'agriculture de conservation des sols, Emmanuel Landeau pratique le semis de blé sous couvert de trèfle. Il en…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois