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Covid-19 : les ramasseurs de volailles font face

L’entreprise Interv’Volailles intervient dans de nombreux élevages du département. La crise modifie la logistique, mais la continuité de l’activité est assurée.

De gauche à droite, Freddy Bodin, directeur régional des Entrepreneurs des territoires, et William Barbelivien, gérant de l’entreprise de ramassage de volailles Interv’Volailles, en avril 2019.
De gauche à droite, Freddy Bodin, directeur régional des Entrepreneurs des territoires, et William Barbelivien, gérant de l’entreprise de ramassage de volailles Interv’Volailles, en avril 2019.
© AA

William Barbelivien doit faire face, comme de nombreux chefs d’entreprises, à des difficultés inédites liées à la crise du Covid-19. Dirigeant de l’entreprise Interv’Volailles, à Villepot (44), ses 55 salariés interviennent dans les élevages avicoles de nombreux départements, dont le Maine-et-Loire.


Pénurie de masques
Interv’Volailles, qui travaille essentiellement pour le groupe LDC et Terrena, doit faire face à de nouvelles  problématiques. « On a un gros problème d’approvisionnement en masques FFP2, indispensables pour une protection optimale dans les élevages », déplore le gérant. Dès début janvier, il a essayé de commander de nouveaux masques pour ses salariés, essayant d’anticiper la pénurie mondiale. Trop tard, car toute les commandes étaient déjà à destination du médical. Depuis, les employés travaillent avec des bandeaux de protection, offerts par LDC. « Je tiens vraiment à les remercier, cela nous permet de continuer notre activité ». Il faudrait environ 200 masques FFP2 par jour pour permettre une protection optimale des salariés. Les entreprises de ramassage de volaille sont un maillon indispensable de la chaîne agro-alimentaire. Cependant, les conditions de travail ne permettent pas toujours de maximiser la distanciation sociale. « Les équipes se déplacent par 6 ou 7 dans des Trafic. C’est compliqué d’avoir 1 mètre de distance. Nous ne pouvons pas nous permettre économiquement, environnemmentalement et socialement parlant de faire un véhicule par personne. Certains de mes salariés n’ont même pas le permis », détaille William Barbelivien. Pour l’heure, le nombre de chantiers n’a pas diminué et les équipes restent motivées.

 

Article Complet dans l'Anjou Agricole du 17 avril.

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