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Viticulture
Crémants : les producteurs veulent dissuader les plagiaires

Les ventes de crémant sont en plein essor en France et à l’international.

501 échantillons ont été dégustés lors du Concours des crémants de France et du Luxembourg qui s’est déroulé jeudi dernier à Angers.
501 échantillons ont été dégustés lors du Concours des crémants de France et du Luxembourg qui s’est déroulé jeudi dernier à Angers.
© Anjou agricole

« Nous sommes une appellation jeune, mais plus nous vieillissons, plus nous progressons en commercialisation », a souligné Christian Pauleau, président  de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de Crémant, à Angers le 1er juin, à l’occasion du XVIIe concours des Crémants de France et du Luxembourg qui se déroulait pour la première fois en Anjou. La veille, lors de leur assemblée générale, les producteurs n’ont pas caché leur satisfaction face au dynamisme des ventes, notamment à l’export qui connaît un fort développement depuis les années 2000. En 2006, la commercialisation de l’ensemble des crémants a progressé de 9,1 % (+ 6,8 % en France et + 17,4 % à l’export). Les 1 750 producteurs de la filière ont commercialisé plus de 52 millions de bouteilles. « Nous avons envie de capitaliser dans cette dynamique. Notre objectif est de commercialiser 10 à 20 millions de cols supplémentaires dans les cinq ans à venir », a précisé Christian Pauleau. « Les crémants se vendent bien, ils ont une bonne notoriété, nous en avons la preuve par différentes tentatives d’usurpation », a indiqué de son côté Pierre du Couëdic, délégué général de l’Union des producteurs et élaborateurs de crémant de Bourgogne, pointant du doigt une des principales préoccupations des producteurs.

Réforme OCM
La Fédération travaille en effet actuellement sur la protection juridique de l’appellation crémant. Dans le cadre de la réforme de l’OCM vins, elle souhaite que la définition du terme crémant, qui s’en tient actuellement uniquement à des considérations techniques, soit élargie. Les producteurs réfléchissent au dépôt d’une marque "crémant de France " pour protéger le terme sur les marchés français et à l’export. La Fédération va mettre dans la balance des arguments économiques qu’elle estime de poids. « Derrière la production, c’est tout un tissu économique et social qui est en jeu dans nos sept régions productrices* », a rappelé Christian Pauleau.
D. J.

*Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Die, Jura, Limoux, Loire.

(à lire palmarès dans notre numéro du 8 juin).

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