Aller au contenu principal

Ovins
Cri de détresse des éleveurs au cœur de Paris

Les mesures annoncées sont un premier pas mais restent insuffisantes.

Près d’un millier d’éleveurs ovins ont afflué de toute la France dans la capitale.
Près d’un millier d’éleveurs ovins ont afflué de toute la France dans la capitale.
© Actuagri

Près de 1 000 éleveurs ovins ont manifesté place Joffre à Paris le 13 novembre, pour expliquer au grand public leurs graves difficultés économiques, et interpeller le gouvernement. « Les 50 millions d’euros débloqués par l’État pour le secteur vont dans le bon sens mais ne sont pas suffisants », indiquait le président de la FNO, Serge Préveraud. « Nous connaissons les difficultés budgétaires actuelles de l’État. Mais en payant les éleveurs, on fait vivre aussi le tissu rural. » La FNO demande un soutien d’urgence de 160 millions d’euros dès 2009. Elle espère aussi ajouter aux 50 millions français quelques fonds supplémentaires de la part de l’Union européenne (une rencontre était prévue avec la commissaire européenne à l’Agriculture, Mariann Fischer Bœl, le 14 novembre). À l’issue de leur rencontre avec le directeur de cabinet du ministre, Michel Cadot, quelques précisions ont néanmoins été apportées à propos du calendrier du versement des 50 millions d’euros annoncés. 25 millions au titre des droits à paiement unique (DPU) dormants seront versés en décembre 2009, tandis que les 25 autres millions d’euros qui sont des crédits nationaux, seront versés à la brebis début 2009. Mais les éleveurs attendent aussi un rééquilibrage des aides Pac du premier pilier en faveur de l’élevage pour 2010, et en particulier du secteur ovin. Michel Barnier a répété que ce secteur était « (sa) priorité ». Mais cette fois, « les 160 millions d’euros ne sont pas négociables », a prévenu le président de la FNO, pour qui les 18 et 19 novembre devait se jouer « l’avenir de l’élevage ovin » au cours de l’accord final sur le bilan de santé de la Pac, lors du conseil des 27 ministres européens de l’Agriculture. Les 160 millions demandés correspondent à une prime à la brebis de 37,50 euros, soit 27 euros de plus qu’aujourd’hui. « Le 12 novembre, le gouvernement a consenti une hausse de 12 euros, mais c’est insuffisant pour rattraper l’équivalent du montant des soutiens attribués à l’élevage ovin ». Les éleveurs de moutons attendent une réponse du gouvernement sur le montant du redéploiement des aides fin janvier au plus tard. D’après actuagri

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A gauche, le préfet Philippe Chopin invité à inspecter un lot de blancs de poulets d'origine thaïlandaise. À droite, l'arboriculteur Sylvain Kupperroth, expliquant les difficultés rencontrées dans son secteur. 
Le "banquet de la honte" dressé devant la préfecture 
Dans le cadre d'un appel national à mobilisation, des adhérents de la FDSEA et de JA49 ont dénoncé, vendredi 26 septembre à…
Campagne d'information de la gendarmerie
Vol de GPS : rappel des bonnes pratiques
La gendarmerie nationale communique sur les bonnes pratiques à adopter contre le vol de matériel agricole.
Les candidats devaient reconnaître, en fonction des catégories, entre 20 à 40 plantes, puis les nommer selon la nomenclature botanique (famille/genre/espèce/cultivar/nom commun). 
Les experts en concours à Terra Botanica
Les 1er et 2 octobre, le parc Terra Botanica à Angers a accueilli la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux…
Félicitations !

Valentin Beaumard est l'heureux gagnant du jeu concours organisé par l'Anjou Agricole au Festi'élevage 2025 et remporte 1 an d…

L'unité de méthanisation fonctionne depuis 2018 sur l'exploitation du Gaec de la petite Ferronnière, à Briollay.
Quel avenir pour la cogénération ?
Engagés depuis quelques années dans la méthanisation à la ferme, des agriculteurs du Maine-et-Loire questionnent aujourd'hui la…
Nicolas Chevalier, directeur de GP Watt, et Adrien Tuffereau, ingénieur énergies renouvelables, devant la batterie testée à Melay. En bas à droite, l'installation de Michaël Bauland, agriculteur de Chazé-sur-Argos. 
Produire et stocker l'électricité 
À Chemillé-en-Anjou (Melay), la société GP Watt teste des batteries permettant de stocker l'électricité produite par le…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois