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Crise porcine : le Crédit agricole attentif
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Les responsables professionnels ont rencontré le vendredi 3 janvier les responsables régionaux de la banque.
L es responsables professionnels de la production porcine, FRSEA, Jeunes agriculteurs et Groupements de producteurs (Urca), ont rencontré le vendredi 3 janvier les responsables régionaux du Crédit agricole pour analyser ensemble la crise et étudier les mesures d’accompagnement possibles pour les
producteurs les plus en difficulté.
Joël Limouzin, président de la FRSEA Pays de la Loire, et Jean-Marc Montailler, vice-président de l’Union des groupements de producteurs porcins parlent d’une seule voix quand il s’agit de décrire la situation actuelle des producteurs de porcs : « La crise est particulièrement grave à cause de deux facteurs, rappellent-ils aux responsables régionaux du Crédit agricole ; les coûts de production se sont amplifiés considérablement suite à la flambée des cours des matières premières végétales ; le coût de l’aliment a augmenté de 80 €/ tonne. Dans le même temps, le prix du porc vendu par le producteur a baissé : en moyenne sur l’année 2007, le prix de base fixé par le MPB s’est établi à 1,118 €/Kg, en baisse d’environ 10 % par rapport à l’an dernier. Les deux facteurs cumulés entraînent une perte pour l’éleveur de 15 centimes pour chaque kilo de porc vendu. Pour un élevage moyen de porc de la région, cela signifie une perte de 35 000 € à la fin de l’année. Cette situation est insupportable ».
Prendre en compte la situation des producteurs spécialisés
Jean-Louis Roveyaz et Bernard Merlet, président et directeur de la Fédération Pays de la Loire des Caisses de Crédit agricole sont très conscients de cette crise « qui n’est pas terminée car on annonce des prix de céréales encore élevés en 2008 » ; même si la situation de tous les producteurs n’est pas, à l’heure actuelle, catastrophique, les trésoreries se tendent d’une façon globale et certains éleveurs ont de sérieux problèmes.
À la sollicitation des responsables de la FRSEA, de JA et de l’Urca d’accompagner les producteurs les plus fragiles, le Crédit agricole répond présent : « Nous étudierons la situation de chaque éleveur, avec un contact direct et personnalisé, pour analyser la situation de l’exploitation et mettre en œuvre les mesures qui conviennent ».
Fabrice Taburet de JA et Jean-Bernard Adam de la FDSEA Mayenne insistent pour que la situation des producteurs spécialisés soit particulièrement prise en compte : « Ceux qui ne font que du porc sont terriblement fragilisés dans cette crise, en particulier les jeunes investisseurs, installés depuis moins de 10 ans ».
Le Crédit agricole assure qu’il portera une attention toute particulière à cette population : « De nombreuses solutions existent pour aider les éleveurs à passer ce mauvais cap ; nous n’en excluons aucune et sommes prêts à travailler avec les autres partenaires des éleveurs ».
Les responsables régionaux sont convenus de se revoir prochainement pour analyser l’évolution de la situation, faire le point sur les mesures concrètes mises en œuvre et envisager les mesures complémentaires nécessaires.
producteurs les plus en difficulté.
Joël Limouzin, président de la FRSEA Pays de la Loire, et Jean-Marc Montailler, vice-président de l’Union des groupements de producteurs porcins parlent d’une seule voix quand il s’agit de décrire la situation actuelle des producteurs de porcs : « La crise est particulièrement grave à cause de deux facteurs, rappellent-ils aux responsables régionaux du Crédit agricole ; les coûts de production se sont amplifiés considérablement suite à la flambée des cours des matières premières végétales ; le coût de l’aliment a augmenté de 80 €/ tonne. Dans le même temps, le prix du porc vendu par le producteur a baissé : en moyenne sur l’année 2007, le prix de base fixé par le MPB s’est établi à 1,118 €/Kg, en baisse d’environ 10 % par rapport à l’an dernier. Les deux facteurs cumulés entraînent une perte pour l’éleveur de 15 centimes pour chaque kilo de porc vendu. Pour un élevage moyen de porc de la région, cela signifie une perte de 35 000 € à la fin de l’année. Cette situation est insupportable ».
Prendre en compte la situation des producteurs spécialisés
Jean-Louis Roveyaz et Bernard Merlet, président et directeur de la Fédération Pays de la Loire des Caisses de Crédit agricole sont très conscients de cette crise « qui n’est pas terminée car on annonce des prix de céréales encore élevés en 2008 » ; même si la situation de tous les producteurs n’est pas, à l’heure actuelle, catastrophique, les trésoreries se tendent d’une façon globale et certains éleveurs ont de sérieux problèmes.
À la sollicitation des responsables de la FRSEA, de JA et de l’Urca d’accompagner les producteurs les plus fragiles, le Crédit agricole répond présent : « Nous étudierons la situation de chaque éleveur, avec un contact direct et personnalisé, pour analyser la situation de l’exploitation et mettre en œuvre les mesures qui conviennent ».
Fabrice Taburet de JA et Jean-Bernard Adam de la FDSEA Mayenne insistent pour que la situation des producteurs spécialisés soit particulièrement prise en compte : « Ceux qui ne font que du porc sont terriblement fragilisés dans cette crise, en particulier les jeunes investisseurs, installés depuis moins de 10 ans ».
Le Crédit agricole assure qu’il portera une attention toute particulière à cette population : « De nombreuses solutions existent pour aider les éleveurs à passer ce mauvais cap ; nous n’en excluons aucune et sommes prêts à travailler avec les autres partenaires des éleveurs ».
Les responsables régionaux sont convenus de se revoir prochainement pour analyser l’évolution de la situation, faire le point sur les mesures concrètes mises en œuvre et envisager les mesures complémentaires nécessaires.
Jean-Paul GOUTINES