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Moisson
Dans l'attente d'un démarrage des blés

 Les chantiers  de récolte ont été  ralentis ou arrêtés à cause de la pluie et les agriculteurs sont dans l'attente d'un démarrage des blés.

 

Récolte de l'orge à Rochefort-sur-Loire, vendredi 9 juillet, par l'entreprise Terra 49 de Mozé-sur-Louet.
© AA

Entre 50 et 52 qx/ha. Les rendements ne sont pas mirobolants, mais l'éleveur s'y attendait. Habituellement, il récolte entre 60 et 65 quintaux/ha sur ses terres à assez faible potentiel. Yohann Blanvillain, éleveur laitier à Denée, s'est décidé à faire moissonner son orge, sur une parcelle de 8,8 ha en coteaux, le 9 juillet, en essayant de faire passer la moiss'batt entre les averses. La céréale était mûre, mais encore assez humide, autour de 15 % .
« Comme j'utilise cette orge pour l'alimentation de mon troupeau laitier et que je ne la destine pas à la vente, cela n'était pas très gênant », explique l'agriculteur. Semée autour du 25 octobre après un précédent ray-grass, la céréale a effectué un bon démarrage, mais a souffert de l'excès d'eau. Une partie en entrée de parcelle a noyé et, sur l'ensemble de la parcelle, l'orge a été la cible des pucerons et de la jaunisse. « Je n'ai appliqué aucun traitement contre les pucerons, et un fongicide seulement, à début épiaison », explique l'agriculteur.  Les épis sont bas, la paille sera rare cette année. Mais pour Yohann Blanvillain ce n'est pas un inconvénient majeur, puisque ses vaches laitières sont installées sur des matelas recouverts de sable dolomitique. Ses besoins en paille sont donc limités. Ses 3 hectares de blé devraient en revanche donner de meilleurs résultats. « Le grain est beau, il y a de la paille ! ».


Du retard dans les chantiers
« L'organisation des chantiers est très compliquée », confirme Fabien Cadeau, entrepreneur à Brain-sur-l'Authion et président de la fédération des EDT Maine-et-Loire. Dans son entreprise, seuls la moitié du colza, avec des rendements entre 30 et 45 quintaux et les deux tiers de l'orge (entre 45 et 75 quintaux) étaient récoltés en milieu de semaine. Pour l'entreprise, les chantiers vont s'enchaîner pour rattraper le retard, ils vont s'ajouter aux coupes de foin dans les basses vallées angevines qui ont aussi pris du retard. Et pour ne rien arranger, l'EDT fait face à des difficultés de recrutement.
Le calendrier est donc serré. « Nous comptons finir les colzas dimanche et commencer les blés dimanche ou lundi », prévoit Fabien Cadeau. Le blé a pris du retard et est « à peine mûr ».

S.H.

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