Aller au contenu principal

Coopératives
Dans un contexte changeant, la CAPL mise sur l’agronomie

La CAPL tiendra son assemblée générale mardi 13 décembre à Angers. L’activité de la coopérative a été marquée par l’inflation sur l’exercice 2021-2022.   

De gauche à droite : Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL ; Frédéric Acker, directeur général adjoint ; Thierry Grimaud, vice-président ; Christian Blet, président ; Michel Legeay, vice-président.
© AA

« Nous avons réalisé un bon exercice 2021-2022 », soulignait Jean-Michel Mignot, directeur  général de la CAPL, lors d’un point presse mercredi 7 décembre à Brissac Loire Aubance. La coop dégage un résultat d’exercice positif, d’un peu plus de 3 M€. Rappelons que  la CAPL rassemble à ce jour 2 200 exploitations agricoles adhérentes et emploie 294 salariés. Son chiffre d’affaires s’élevait à 246,8 M€ en 2021-2022, en hausse de 45 M€ par rapport à l’exercice précédent, 2020-2021. Une hausse due, pour moitié, à l’inflation. à la CAPL, l’activité  agrofournitures et distribution pèse pour 134 M€ de CA, soit davantage que la collecte (113 M€). Ce chiffre d’affaires agrofournitures progresse de 3 % en volume d’activité et est surtout très marqué par l’actualité, avec « une inflation d’une ampleur inédite, les allocations de produits ou les ruptures d’approvisionnement », souligne Jean-Michel Mignot. La hausse des prix des engrais azotés transparaît dans le chiffre d’affaires fertilisants, en hausse de 31 % !


En termes de collecte, les années ne se ressemblent décidément pas. Après une récolte 2020 en retrait due à des conditions climatiques peu favorables, 2021 a renoué avec des volumes normaux : la collecte, toutes espèces confondues, était de 313 000 tonnes, dont 25 000 tonnes en agriculture biologique (en hausse de 14 % par rapport à 2020). Quant à la récolte 2022, marquée par la sécheresse, elle accuse une chute de 50 à 55 000 tonnes de grains par rapport à 2021. « Globalement, on a une diminution de 8 à 10 % des volumes sur les céréales à paille et le colza. Les volumes de maïs sont divisés par 2. Seuls les volumes de tournesol sont à l’étal, grâce à une augmentation des surfaces », résume le directeur général.
Outre cette production en baisse, plusieurs éléments devraient venir ternir le tableau sur l’exercice 2022-2023 : la facture énergétique,  de 750 000 euros sur le pôle CAPL, a peu bougé sur le dernier exercice. « Mais elle pourrait se renchérir de 500 000 euros l’an prochain », prévient Jean-Michel Mignot. La hausse des taux d’intérêt  et la pression salariale laissent augurer aussi d’un exercice plus difficile.


3 conseillers spécialisés en agro-services
Dans ce contexte changeant, la CAPL investit de manière forte dans un retour de l’agronomie, avec un conseil aux adhérents, afin de les « accompagner dans la transition agro-écologique ».  Dans cet accompagnement, l’accent est mis sur l’utilisation des outils numériques et la fertilité des sols. Trois conseillers spécialisés agro-service sont désormais dédiés à cet accompagnement des agriculteurs sur le terrain. En matière de fertilisation, deux innovations sont proposées pour la campagne 2023, l’analyse d’azote  potentiellement minéralisable (APM) et le plan de fumure haute valeur agronomique. La CAPL a aussi référencé 3 solutions de biocontrôle.
Dans une même perspective de préparer l’avenir, la  coopérative a également mis en place un programme de formation auprès de jeunes installés depuis quelques années, intitulé Atout Jeunes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois