Aller au contenu principal

De l’autonomie avec un séchoir à grain mobile

à Louresse-Rochemenier, Grégory Chauvin a repris l’exploitation de son père, dont le séchoir mobile, qu’il a utilisé pour la première fois sur son maïs cette semaine.

Le séchoir mobile, un Mecmar STR, a été vendu et installé par les Ets Hervé en Vendée. Le maïs passe par un brûleur à 115°C, puis est maintenu à 55°C dans la cuve.
Le séchoir mobile, un Mecmar STR, a été vendu et installé par les Ets Hervé en Vendée. Le maïs passe par un brûleur à 115°C, puis est maintenu à 55°C dans la cuve.
© AA

Ancien salarié de Limagrain Europe, Grégory Chauvin s’est installé définitivement en avril 2020, après avoir été double actif durant 4 ans. Il a repris l’exploitation de son père, Jacky Chauvin, et dispose dorénavant de 114 ha à Louresse-Rochemenier.


La mobilité pour plus d’autonomie
Disposant de capacités de stockage, le céréalier peut ainsi vendre lorsque les cours sont les plus avantageux, et non pas à la récolte. Mais pour stocker le maïs, qu'il cultive sur 20 ha, il faut le sécher. C’est ainsi que Jacky Chauvin s’est décidé à investir dans un séchoir à grain mobile, un Mecmar STR. Acheté avec un autre agriculteur, situé à Ditré, ce séchoir s’utilise également pour le colza, les pois d’hiver voir le tournesol ! L’investissement total, de 26 000 euros, permet donc aux agriculteurs de tirer le maximum de leur capacité de stockage tout en divisant les coûts. Le consommation oscille entre 10 et 20 litres de fioul par tonne, sachant que ce séchoir a une capacité de 15 tonnes. « Il faut 3 à 4 heures pour charger, sécher, ventiler, refroidir et décharger », précise Grégory Chauvin. Ce séchoir, qui a 6 ans, permet d’abaisser le maïs au taux d’humidité requis, à 15. Le maïs passe par un brûleur à 115 °C, avant d’être maintenu au cœur de la cuve a une température de 55 °C. « Ce qui est vraiment intéressant, c’est l’autonomie qu’on acquiert », confie Jacky Chauvin. Dans le futur, son fils souhaiterait utiliser ce séchoir en mode électrique, moins bruyant, moins énergivore. A noter qu’il faut compter environ une heure d’installation.

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 2 octobre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois