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Sanitaire
"Dépistage précoce", préconise le GDS

Un nouveau cas de tuberculose bovine dans un atelier d'engraissement.

Pour le président du GDS, Jean-Claude Coste (à droite), il faut absolument éviter la propagation de la maladie.
Pour le président du GDS, Jean-Claude Coste (à droite), il faut absolument éviter la propagation de la maladie.
© AA
Un nouveau cas de tuberculose bovine vient d'être détecté sur un troupeau de femelles d'engraissement dans le canton de Candé. L'animal provient d'un des départements réputés à risque (voir ci-dessous), en l'occurrence les Pyrénées-atlantiques. Les services vétérinaires sont intervenus dans l'élevage et la totalité du troupeau d'engraissement sera abattu. Comme il s'agit d'un atelier dérogataire, seuls les animaux de cet atelier, qu'ils s'avèrent ou pas porteur du bacille, seront abattus. Ceci étant, des contrôles tuberculiniques sont lancés sur la totalité des animaux de l'exploitation et, si un cas se révélait positif sur les vaches laitières, elles devraient être, elles aussi, abattues. Ainsi le prévoit la loi.

Moins de 0,1 % de cheptels infectés en France
Au delà de cet événement qui porte inévitablement préjudice à l'éleveur, même si les cas de tuberculose bovine ne sont pas légion dans le département (un cas par an ces dernières années), le GDS s'inquiète du phénomène dont les conséquences seraient pour le moins fâcheuses pour la région et pour tout le territoire hexagonal, au delà du préjudice subi par les éleveurs directement concernés. "La France est déclarée indemne car elle compte moins de 0,1 % de cheptels infectés", indique Jean-Claude Coste, le président du GDS. Et ce, malgré la présence de la maladie dans douze départements français. "Mais si la maladie se propage, nous risquons de perdre cette  qualification, avec des conséquences dommageables pour l'export notamment".

Test à la tuberculine
Pour éviter ce genre de situation, le GDS recommande le test à la tuberculine, assorti d'une période de quarantaine, pour tous les animaux entrants. C'est le dispositif obligatoire prévu notamment pour les cheptels à risque, les anciens foyers, ou encore les élevages à forte rotation d'animaux. Ce test intra-dermo tuberculination est à réaliser par le vétérinaire sanitaire.
Pour les autres cas de figures, le test n'est pas obligatoire. "Dans la réalité, environ 20 % des élevages réalisent spontanément ce test", constate Philippe Blanquefort, le directeur du GDS. Autant dire que, pour combattre cette maladie qui avance à bas bruit, "c'est la prévention qui reste la plus efficace", reprend Jean-Claude Coste. L'éleveur recommande un test au départ de l'exploi-tation. C'est la demande qu'a formulée le GDS49 auprès des services de l'État.
M. L.-R.
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