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Cultures de printemps
Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les agriculteurs cumulent les problèmes de maïs versés et de portance des sols.

Chantier chaotique mardi matin, à La Séguinière. Immobilisée dans une parcelle, l'ensileuse de la Cuma doit être treuillée par deux tracteurs. Le chantier est finalement abandonné. Cette année, un peu partout dans le département, les conditions météo rendent les travaux, et en particulier les ensilages très compliqués. Les fortes précipitations de mercredi dernier n'ont pas arrangé la situation.

Débit de chantier divisé par deux

Les semis de maïs ont été tardifs, ce qui n'a pas favorisé leur enracinement. Là-dessus, des forts coups de vent localisés sont venus bousculer des plantes assez hautes. Résultat, un certain nombre de maïs sont versés, comme à l'EARL de l'Epinette : "ici on cumule les problèmes de verse et de portance des sols", explique Pierre Frouin, éleveur laitier, qui a encore, à ce jour, 7 ha sur 34 à ensiler. Ayant implanté plus de maïs que d'habitude (faute d'avoir pu semer tout son blé), il devrait avoir tout de même la quantité nécessaire pour son élevage. "Mais il y a une semaine encore, je n'étais pas du tout rassuré, témoigne l'agriculteur. Cette année, on fait vraiment comme on peut !" Il faut remonter à 1981 pour retrouver ce phénomène de maïs versés, se souviennent plusieurs agriculteurs.

La Cuma s'adapte elle aussi comme elle peut : "il n'y a pas vraiment de solution... Il existe des doigts releveurs, mais on n'en est pas équipés. Lorsque les maïs sont plaqués au sol, on doit passer dans plusieurs sens. Le chantier avance deux fois moins vite, 1 ha à l'heure au lieu de 2", indique le chauffeur Matthieu Boumard.

Grosse inquiétude pour les tournesols

A la Cuma Alliance, sur 1 200 ha de blé prévus l'an dernier, seuls 900 avaient pu être semés, et sur cette surface, plus de 200 ha avaient dû être détruits. Les adhérents ont fait davantage de cultures printanières que d'habitude, maïs et tournesols. Mais aujourd'hui, seul un quart des tournesols a pu être récolté : "c'est la cata, résume Florian Landreau, président de la Cuma. Les têtes ne mûrissent pas et moisissent dans les champs".

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