Aller au contenu principal

Plan de relance en élevage
"Des difficultés dénoncées depuis longtemps"

Le ministre de l’Agriculture a présenté les grandes lignes du plan de relance pour l’élevage. Réaction de Régis Lebrun, président de la section bovine de la FDSEA.

Régis Lebrun, président de la section bovine de la FDSEA, est éleveur naisseur-engraisseur en charolais, à La Poitevinière, dans le canton de Beaupréau.
Régis Lebrun, président de la section bovine de la FDSEA, est éleveur naisseur-engraisseur en charolais, à La Poitevinière, dans le canton de Beaupréau.
© AA
Qu'attendez-vous du plan de relance annoncé par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll ?
Régis Lebrun : Si les opérateurs avaient apporté des hausses de prix, comme on le réclame depuis longtemps, la situation serait moins critique. Ce plan intervient pour tenter de résoudre des difficultés que l'on dénonce depuis longtemps. Les Pouvoirs publics ont leur part de responsabilité dans l'affaire, ils auraient dû faire appliquer l'accord du 3 mai. J'espère donc des soutiens forts pour l'élevage tout en m'interrogeant sur les propositions de redistribution des aides, notamment les PMTVA.

Et sur le volet des énergies renouvelables ? Il faudrait intégrer le retard et intégrer les projets dans une démarche globale de l'entreprise. Des coûts doivent également être pris en charge, comme le raccordement au réseau EDF.  Gagner en compétivivité, voilà l'enjeu. Et ce gain de compétitivité s'applique aussi aux transformateurs qui, plus compétitifs, pourront augmenter les prix.

Les éleveurs traversent une période difficile. Le plan prévoit également des dispositions pour les agriculteurs en difficulté. À mon sens, il ne s'agit là que de pansements qui ne donneront pas d'élan à la production. Cela viendra juste aider les éleveurs en difficulté. Toutes ces mesures ne répondent pas à l'urgence, c'est à dire l'augmentation des prix.

La mention VBF sur les produits transformés peut-elle constituer une solution ? Bien sûr, mais encore faudra-t-il être capable de répondre à  la demande de l'industrie agroalimentaire. La décapitalisation est passée par là. C'est pourquoi l'augmentation de la rémunération constitue un signe fort à donner aux éleveurs pour relancer la production.



Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois