Aller au contenu principal

Des effaroucheurs disponibles à la location pour les semis

La FDGDON a investi dans des canons effaroucheurs pour développer le service de location auprès des agriculteurs. Neuf équipements sont disponibles pour les semis de printemps.

Afin d'aider les agriculteurs à lutter contre les dégâts de corvidés au moment de l'implantation des cultures de printemps, la FDGDON (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles) a investi il y a une dizaine d'années dans des canons effaroucheurs. De type vertical, "ils provoquent moins de nuisances sonores que les canons horizontaux et sont surtout plus efficaces : grâce à un régulateur qui fait varier les fréquences de détonation, il y a moins de phénomène d'accoutumance de la part des corvidés, explique Antonin Grimault-Frémy, coordinateur de la fédération départementale. Mais ils sont trois fois plus chers : il faut compter environ 2 400 € contre 500 € pour le premier modèle". Fonctionnant sur batterie, ce canon est composé d'un mât et projette des leurres visuels  sensés effaroucher les nuisibles.

Augmentation des demandes

En proposant sept canons à la location, la FDGDON répondait à la demande des agriculteurs du territoire. "Sur des cultures de maïs, de chanvre, même contre les étourneaux dans des vergers de cerisiers, détaille Antonin Grimault-Frémy. Certains agriculteurs - je pense notamment à un céréalier bio - ont retrouvé de la sérénité et un confort de vie pendant la période des semis grâce à cet équipement". Mais depuis quelques années, le nombre de canons n'était plus suffisant : la fédération avait toujours quelques demandes qu'elle ne pouvait honorer. En 2023, elle a eu l'opportunité d'en acquérir 10 auprès de la fédération de l'Orne. "C'est du matériel d'occasion, qui requiert de la remise en état, indique le coordinateur. Mais nous augmentons ainsi  progressivement notre parc matériel".

Réservations ouvertes

Pour la saison 2024, la FDGDON propose donc neuf canons effaroucheurs à la location, au prix de 65 € la semaine auquel s'ajoute un forfait de 50 € pour la pose et dépose du matériel. Les réservations sont d'ores et déjà ouvertes auprès du standard de la fédération, suivant la règle du "premier arrivé, premier servi". "Mieux vaut anticiper ses besoins", conseille Antonin Grimault-Frémy.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois