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Des ensilages très précoces en Maine-et-Loire

A Chazé-sur-Argos dans le Segréen, les ensilages ont démarré très tôt cette année. Reportage chez Emmanuel Courtin, au Gaec la Motte, où l’ensileuse de la Cuma de l’Argos est entrée en action le 10 août.

Les chantiers sont encore en cours. Emmanuel Courtin estime le rendement à 12 tonnes, voire 12,5 tonnes de MS/ha environ, un niveau plutôt satisfaisant dans ses terres sableuses.
Les chantiers sont encore en cours. Emmanuel Courtin estime le rendement à 12 tonnes, voire 12,5 tonnes de MS/ha environ, un niveau plutôt satisfaisant dans ses terres sableuses.
© AA

Le nouveau silo prend forme peu à peu au Gaec la Motte, où les ensilages seront bouclés avant la fin août, avec une bonne quinzaine de jours d’avance par rapport à une année classique. « L’an dernier aussi, nous avions terminé  de bonne heure, début septembre », explique l’éleveur Emmanuel Courtin, associé avec ses parents et son frère. Le Gaec a semé cette année 55 ha de maïs, majoritairement dédié à l’ensilage. Il faut environ 600 tonnes de maïs ensilage pour le troupeau de 91 vaches laitières et leur suite.
Les semis de maïs ont été effectués tôt, le 1er et le 18 avril, avec des variétés aux indices plus forts (380) que les années précédentes, « pour faire davantage de matière sèche ». Sur des terres sableuses, très séchantes, l’agriculteur obtient en général des rendements moyens de 11 tonnes de MS/ha. Les travaux ne sont pas terminés mais cette année, le rendement devrait se situer plus près des 12 ou 12,5 tonnes/ha, un niveau plutôt satisfaisant, sur du maïs non irrigué, estime l’agriculteur.


La campagne culturale s’est plutôt bien déroulée avec une bonne levée, puis une pluie de 100 mm fin juin-début juillet : « cette eau a été une chance car nous n’arrosons pas, explique-t-il. Elle est très bien tombée, au moment de la floraison ». Bienvenue elle aussi, une deuxième pluie de 20 mm, juste avant l’ensilage, a fini de bien nourrir la plante : « il y a du grain, les épis sont beaux ».


Du sorgho fourrager en complément
Cette année, en plus du maïs, Emmanuel Courtin teste 4,5 ha de sorgho fourrager, sur les conseils de son technicien, afin d’avoir une nouvelle source de fourrage, davantage résistante à la sécheresse. « Jusqu’ici, nous faisions de l’affourragement en vert, mais pour des raisons de trop fortes variations de taux laitiers, de  charge de travail et de vétusté du matériel, on a décidé d’arrêter » explique Emmanuel Courtin. Associé à du foin, le sorgho stocké en bottes d’enrubannage sera réservé aux génisses laitières.
Planning bien serré donc pour le jeune agriculteur qui gère en outre le calendrier de l’en sileuse de la Cuma de l’Argos. Depuis une semaine, les chantiers s’enchaînent de manière ininterrompue : « ça appelle de partout, il est temps d’ensiler  ! ». La maturité du maïs avançant vite, les agriculteurs revoient leurs surfaces de chantiers à la hausse.
S.H.

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