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Des habitants dans l’objectif

À Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance, des photos grand format sont à découvrir au détour des rues, sur les pignons des maisons. Une exposition éphémère.

Sur les murs, les sourires s’affichent.
Sur les murs, les sourires s’affichent.
© AA

Une trentaine de portraits noir et blanc. Savamment disséminés dans le village, sur les murs des maisons, de la mairie ou encore du local de la société. Ces personnes sont des habitants de la communauté de communes Loire-Aubance, qui ont bien voulu se prêter au jeu de la pose avec un photographe professionnel, cet été. Une initiative prise dans le cadre de la Belle Saison, un ensemble d’animations culturelles avec des séances de cinéma et des rencontres artistiques. Ces rencontres se sont déroulées dans les villages de la communauté de communes à partir d’avril. “Les Portraits de rue sont un des éléments de la Belle Saison, explique Gabrielle Ciclaire, maire de  Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance. Le photographe Denis Rochard, du collectif nantais Alice, est venu avec son studio-photo ambulant pendant les fêtes locales, en juin et juillet. Il a réalisé des photos et des films”. En parallèle, il a fallu convaincre –“sans trop de difficulté pour la plupart d’entre eux”- les propriétaires de maisons pour qu’ils acceptent le collage des photographies sur les murs.
Le point d’orgue a eu lieu lors du week-end des Journées du patrimoine. Le samedi soir, une déambulation dans les rues de Charcé illuminées a permis au public de découvrir les photos.  Trois cents personnes se sont déplacées. “ Ce soir-là, des films réalisés par le photographe, ont été projetés. Les témoignages ont été réécrits et dits par une comédienne professionnelle”, poursuit Gabrielle Ciclaire. “Nous souhaitions savoir comment les gens vivaient dans une commune de 830 habitants, située à 20 minutes d’une grande ville, et qui n’a plus ni école, ni commerce”. Des personnes de toutes les générations, hommes, femmes, enfants, ont participé à l’aventure collective. “Ce territoire, les gens y sont venus par choix et s’y sentent plutôt bien, note l’élue. Les plus anciens trouvent toutefois qu’il y a moins de liens depuis que l’école a fermé. Beaucoup souhaitent un lieu de rencontre”. C’est dans cette optique, faire se rencontrer les habitants, qu’a été créé, il y a plusieurs années le collectif d’artistes le Bistrot du Presbytère. Dans cette bâtisse du XIIe siècle désormais inoccupée, des résidences d’artistes ont lieu tous les ans avant les journées du patrimoine. Avec toujours, l’idée d’impliquer les gens pour qu’ils se sentent acteurs et non simples spectateurs. Pari réussi.

S.H.
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