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Emploi en agriculture
Des intentions d’embauches favorables pour 2012

Une situation fragilisée en 2011 mais des intentions d’embauches en CDI en hausse pour 2012.

Parmi ceux qui ont l’intention de recruter en 2012, 47 % le font dans l’objectif d’alléger la charge de travail du chef d’exploitation et/ou des salariés.
Parmi ceux qui ont l’intention de recruter en 2012, 47 % le font dans l’objectif d’alléger la charge de travail du chef d’exploitation et/ou des salariés.
© Archives AA

Selon l’enquête FNSEA-Ifop réalisée auprès de 2 630 exploitants agricoles fin 2011, 8 % des employeurs ont l’intention de recruter en CDI en 2012, ce qui représente le plus haut niveau d’intention d’embauches depuis 2009. Les horticulteurs se distinguent puisque 18 % d’entre eux souhaitent recruter un ou plusieurs salariés en CDI.
Il faut souligner également que 7 % des exploitants envisagent d’accueillir un apprenti sur leur exploitation et 20 % un stagiaire.
Selon le baromètre de conjoncture agricole FNSEA-Ifop réalisée du 8 au 12 mars 2012 auprès de 1 505 exploitants agricoles, les recrutements de cet hiver et les intentions d’embauches pour le printemps sont excellents, en particulier en matière de CDI. Ainsi, 7 % des maraîchers et des viticulteurs ont recruté au moins 1 salarié en CDI cet hiver. 3 % des exploitants ont l’intention d’embaucher au moins un salarié en CDI au cours de ce printemps. À noter que 2 % des exploitants sans salarié envisagent de recruter leur premier salarié en CDI au cours des trois prochains mois, même si certaines productions accusent toujours des difficultés, notamment en arboriculture et en horticulture.
Parmi ceux qui ont l’intention de recruter en 2012, 47 % le font dans l’objectif d’alléger la charge de travail du chef d’exploitation et/ou des salariés. Il est intéressant de noter que 9 % le font dans le cadre d’activités de vente directe et 8 % dans le cadre de transformation de produits agricoles.
Pour ces recrutements, les employeurs sont à la recherche de diplômés de l’enseignement agricole. Cette exigence est sans cesse croissante et concerne pour la première fois plus de 60 % des intentions d’em-bauches en CDI. En CDD, on ne rencontre pas les mêmes
exigences : en travail non qualifié, soit 75 % des CDD, aucun diplôme n’est exigé. Le CDD peut être une passerelle de recrutement vers le CDI : dans les fruits et légumes, deux employeurs sur trois affirment que le recrutement en CDI pourrait être effectué avec des salariés en CDD sur l’exploi-tation.

Freins et contraintes
Cependant, deux ombres subsistent au tableau. En effet, il persiste toujours un potentiel d’emploi inexploité, comme en témoigne la surcharge de travail ressentie par une large majorité d’exploitants. En effet, 58 % des exploitants jugent la charge de travail trop lourde pour eux-mêmes. Les créations de postes souhaitées ne peuvent pas toujours se réaliser pour ces producteurs, notamment en fruits, légumes et fleurs, du fait des difficultés économiques.
À cela, viennent s’ajouter des difficultés de recrutement relativement importantes. Les employeurs, notamment dans les secteurs avicoles et porcins, peinent à rencontrer des salariés dotés des compétences nécessaires. Les difficultés de recrutement en CDI se résolvent dans 52 % des cas par un temps de recrutement allongé. Par contre pour les CDD, ne pouvant pas “décaler les saisons”, les employeurs recrutent finalement des salariés dont le profil n’est pas forcément celui recherché initialement.
D’une façon générale, les exploitants dénoncent toujours le poids des charges d’exploi-tation, du coût du travail et de la réglementation comme sources de difficultés. Pour les maraîchers, les arboriculteurs et les horticulteurs, vient s’ajouter le poids de la concurrence étrangère.

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