Aller au contenu principal

énergie
Des mesures pour aider les entreprises face à la hausse de l’énergie

Le Gouvernement a annoncé, le 27 octobre, la mise en œuvre de trois mesures de protection des entreprises contre la hausse des tarifs de l’énergie.

Attendu avec impatience par les entreprises depuis la fin de l’été, le plan de soutien du gouvernement pour limiter l’impact de la hausse du prix de l’énergie a été enfin annoncé le 27 octobre dernier. Il faut dire qu’après un pic fin août, à plus de 1 100 €/MWh pour l’électricité, les prix sont redescendus mais restent près de 10 fois supérieur à ceux de 2020 (550€/MWh en électricité, 160€/MWh en gaz). L’attente était donc très grande du côté des entreprises et des fédérations professionnelles, comme la FNSEA, qui multiplie ces dernières semaines les alertes auprès du Gouvernement et dans les médias.
Pour 2023, le Gouvernement réaffirme les engagements déjà pris à savoir la baisse de la fiscalité sur l’électricité (TICFE) qui sera maintenue à son minimum légal, ainsi qu’une prolongation et un nouvel assouplissement de l’aide aux entreprises énergo-intensives. L’augmentation de 20 TWh du plafond d’ARENH (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique) ne sera pas reconduite en 2023. Le Gouvernement a opté pour la mise en place pour les TPE-PME d’un « amortisseur électricité » qui devrait bénéficier à toutes les TPE-PME qui ne sont pas protégées par le bouclier tarifaire (compteur avec puissance supérieure à 36 kVA ou inférieure pour celles de plus de 
10 salariés ou 2 M€ de CA).


Mécanisme « amortisseur électricité »
Les entreprises bénéficieront de cette aide pendant un an à compter du 
1er janvier 2023, qu’elles aient déjà signé un contrat ou qu’elles soient en cours de renouvellement. Le mécanisme interviendra uniquement sur la moitié de la part d’approvisionnement au prix du marché (hors ARENH), dès lors que celui-ci est supérieur à 325€/MWh. Cet amortisseur se matérialisera par une aide forfaitaire sur 25 % de la consommation des entreprises, permettant de compenser l’écart entre le prix plancher de 325€/MWh et un prix plafond de 800€/Mwh. L’aide maximale serait donc d’environ 120€/MWh pour les entreprises concernées ayant contractualisé sur la partie « marché » à 800 €/Mwh et plus. La réduction de prix induite par l’amortisseur électricité sera automatiquement et directement décompté de la facture d’électricité de l’entreprise. Une compensation financière sera versée aux fournisseurs d’énergie par l’Etat via les charges de service public de l’énergie.
Dans un communiqué de presse, la FNSEA estime que « ces mesures vont dans le bon sens et nous devons reconnaître l’évolution positive du cadre européen qui a permis la mise en œuvre de cet amortissement sur les tarifs de l’électricité pour les PME ». Toutefois, « les agriculteurs demeurent très inquiets face au risque d’arrêts de production voire de cessation d’activité. En effet, nous sommes encore loin du bouclier tarifaire que nous appelions de nos vœux. Pour le gaz… le critère de la part minimum de 3% de la facture énergie dans le chiffre d’affaires même sur 2022, exclut les exploitations qui en auraient besoin ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois