Veaux
Des prix toujours plus hauts en 2025
Le manque d'animaux continue de faire grimper le cours des jeunes bovins, maigres et finis. Celui des jeunes veaux laitiers atteint des niveaux inégalés depuis vingt ans. Des prix qui améliorent le revenu et le moral des éleveurs.



Les prix des bovins n'en finissent pas de grimper depuis le début de l'année 2025. "C'est spectaculaire : toutes les catégories d'animaux ont pris de la valeur, observe Stéphane Jamin. D'abord lors d'une première phase, il y a trois ans. Puis, dans un second temps depuis janvier. Et la hausse est rapide". Pour le président de la fédération des marchands de bestiaux du Maine-et-Loire, cette situation est inédite. "Aujourd'hui il n'est pas rare d'atteindre 2 000 € pour des jeunes bovins bien conformés, constate-t-il. Même les mauvais broutards, que l'on arrivait difficilement à vendre 500 €, ont doublé leur prix". Selon l'Idele, la cotation française du jeune bovin U a encore gagné 11 centimes sur les quatre dernières semaines pour grimper à 6,49 €/kg de carcasse en semaine 20, soit une hausse de +22 % par rapport à 2024 (voir graphique).