Aller au contenu principal

Céréales
Des semences bio locales pour un marché en croissance

Le Gaec de la Picoulière, à Andigné (Le Lion-d’Angers), produit des semences de triticale et de blé pour Terrena.

Bertrand Thierry, dans le triticale semence. Principal défi : éviter le salissement des parcelles. En cas de lot trop difficile à trier, celui-ci peut être reclassé en céréale de vente.
© AA

Céréales, potagères, ray-grass... : Bertrand et Jean-François Thierry ont acquis un savoir-faire en matière de semences puisque les deux frères en cultivent, en conventionnel, depuis une vingtaine d’années. Lorsque leurs terres ont été complètement converties en bio, en 2018, ils se sont lancés dans la semence de céréales bio, répondant à une sollicitation de leur coopérative, Terrena. Ils sont les seuls dans le Maine-et-Loire à le faire.
« On y va progressivement, explique Bertrand Thierry. A l’avenir, nous pensons développer aussi les semences potagères bio ». L’agriculteur est en charge des cultures sur la ferme et il apprécie de travailler les productions « pointues » comme les semences : « j’aime le suivi et la complexité, c’est intéressant d’aller chercher des choses innovantes. La rémunération est un peu supérieure aux cultures de ventes, mais ce n’est pas le principal ». La plus-value (dite prime de multiplication) est de 30 euros par tonne livrée.


Cette année, le Gaec a semé 10 ha de triticale, de la variété Brehat, et 5 ha de blé (Apexus). Le triticale a été semé le 25 octobre, sur un précédent maïs ensilage, avec un apport de fumier avant semis. Quant au blé, il a été semé le 6 novembre après un haricot vert de consommation, qui apporte naturellement de l’azote au sol.

Tout est semé au RTK, et l’on pourra peut-être, sur les prochaines campagnes, passer la bineuse guidée par GPS pour avoir des parcelles encore plus propres.


Pour lutter contre le salissement, Bertrand Thierry sort la herse étrille, en largeur 12 m : cet hiver, deux passages ont été effectués sur le blé, un sur triticale. « Tout est semé au RTK, et l’on pourra peut-être, sur les prochaines campagnes, passer la bineuse guidée par GPS pour avoir des parcelles encore plus propres », explique Bertrand Thierry. La seule limite à son utilisation est  la portance du sol : la largeur de travail,
4 mètres, nécessite de plus nombreux passages de tracteur.
Cette année, avec un printemps sec, les parcelles ont été assez épargnées par les adventices. La récolte s’annonce bien plus belle qu’en 2020. Le technicien fera un passage dans les parcelles en juin pour estimer volumes et qualité. Les semences certifiées seront mises en culture dès octobre prochain chez des agriculteurs bio.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin

L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec…

Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Les métiers agricoles en vidéo

Ils se sont improvisés journalistes, vidéastes, monteurs : près d’une centaine de jeunes en formation agricole ont participé,…

Margot Mégis a détaillé les travaux engagés lors de la session.
Session Pac à Saumur
Réunis à Saumur pendant trois jours, 70 membres du syndicat Jeunes Agriculteurs ont réfléchi sur les contours de la future Pac.…
Une priorité pour la viabilité de votre entreprise
Le vote pour élire les délégués cantonaux de la MSA commence le 5 mai sur internet, mais le vote par correspondance est déjà…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois