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Destination : Paris

Première participation au Salon de l'agriculture pour le Gaec Beauchêne. Les éleveurs de La Cornuaille sont ravis d'y emmener Nutella et son veau Sucre. L’élevage participera au concours général agricole en race limousine, le jeudi 3 mars.

Au Gaec Beauchêne, tout le monde est aux petits soins avec Nutella et son veau Sucre. Il seront au meilleur de leur forme pour le Salon de l’agriculture. Ils concourent dans la section “vaches de 3 ans et 8 mois à 4 ans et 8 mois” du concours général agricole limousin. Les animaux sont lavés une fois par semaine, brossés tous les jours et ont un régime particulier depuis début janvier. « Ils sont en case individuelle depuis que nous avons su qu’ils étaient sélectionnés pour Paris », précise Bruno Lambert, en charge du troupeau au sein du Gaec. à La Cornuaille, l’élevage de limousines a été créé en 1998. Et depuis, la génétique y a une place essentielle. « Le choix du taureau est primordial pour améliorer les qualités de son cheptel. Un taureau, c’est un investissement comme un bon matériel. »

Retour aux fondamentaux de la race
Fille de Japon et d’Ille, Nutella est une vache de 4 ans qui a donné 2 veaux. Elle a déjà écumé quelques rings. Elle a fait un premier prix de section à Festi’élevage en 2019 et surtout elle est sortie première de sa section au National à Limoges en septembre dernier. Cette place a surpris l’éleveur. « Elle était fraîche vêlée. Elle manquait de préparation... » En rentrant du concours, ses collègues l’ont incité à la présenter pour Paris. L’éleveur a toujours eu l’intention d’aller à Paris mais attendait la bonne bête. « Bien préparée, je me suis dit que Nutella pouvait avoir ses chances... » Dans sa section, 21 sont passées sous l’œil de la commission de pré-selection du Herdbook Limousin. Seulement 5 ont été retenues, dont Nutella. Ses qualités ? « C’est une bête mixte avec de la finesse d’os. Elle a de la longueur et de l’épaisseur, explique l’éleveur. Elle correspond aux fondamentaux de la race. » Sucre a aussi des atouts mais l’éleveur perçoit aussi ses faiblesses... « Il a du dos et de la longueur mais on aurait voulu qu’il ait plus de viande dans l’arrière-main...»
Bruno Lambert rêve, bien-sûr, d’une première place mais garde les pieds sur terre. La concurrence sera rude sur place. « Tout dépendra des choix du juge. Dès les premières sections, on connaîtra les tendances. On saura s’il privilégie les vaches type mixte ou de type élevage ». Bruno Lambert sait de quoi il parle puisqu’il est lui-même juge agréé depuis 2013. « Passer de l’autre côté permet de mieux comprendre le fonctionnement d’un concours. »
L’éleveur sera présent au Salon de l’Agriculture dès le mardi 1er mars. Il y va avec plusieurs casquettes : celle d’éleveur et celle de président des Eleveurs Limousins angevins. « Ce concours, c’est l’occasion de mettre en avant notre élevage mais aussi de promouvoir la génétique du Maine-et-Loire. Montrer aux autres éleveurs du berceau de la race qu’il y a de la qualité génétique dans toute la France ». Le concours national qui se prépare au Mans en septembre en 2022 sera aussi au cœur des discussions. « Nous allons promouvoir notre concours auprès des éleveurs présents et des politiques. »
Peu importe le résultat, participer au concours général agricole de Paris est « déjà une première victoire ». Mais l’ambition parisienne de l’éleveur ne s’arrête pas là. « Un jour, j’aimerais pouvoir y être en tant que juge ! »  

 

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