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Détruire son couvert tout en préservant la vie du sol

Près de 350 personnes se sont rendues à la journée de démonstration de destruction des couverts organisée, mardi 5 mars, à Vernantes.

© AA

Sept déchaumeurs à disque étaient en démonstration, mardi 5 mars, sur une parcelle de Pierrick Moulinet. Väderstad, Rolmako, Pottinger, Lemken, Grégoire Besson,
Kockerling, Bednard... Chacun a montré ses talents dans la destruction d’un couvert végétal devant près de 350 visiteurs.


Le couvert, une culture à part entière
La journée était organisée par 4 étudiants en BTS agronomie et productions végétales à l’ésa. Le but : présenter l’intérêt des couverts végétaux. « Les couverts, c’est l’avenir, affirme Simon Hameau, l’un des étudiants de l’ésa organisateurs. Implanter un couvert permet de réduire l’usage d’intrants. La destruction mécanique devient une obligation avec la réglementation... » Au-delà de la contrainte réglementaire, le couvert doit être envisagé « comme une nécessité agronomique, note Maryline Faure, conseillère agronomie de la Chambre d’agriculture Pays-de-la-Loire.
Il faut réfléchir le couvert comme une culture à part entière. » Le couvert améliore la fertilité physique, chimique et biologique. La destruction est donc aussi une étape clé pour maintenir la vie du sol.
H.R.

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