Aller au contenu principal

Végétal spécialisé
Dimension mondiale : Végépolys a dix-huit mois pour faire ses preuves

Un audit a mis en avant le manque d’envergure internationale du pôle. Végépolys a gardé sa dimension mondiale, mais la remet en jeu dans dix-huit mois.

Lors d’une conférence de presse, Michel Velé, président de Végépolys, et trois porteurs de projets labellisés par le pôle :  Pierre Chicoteau (Saponines), Fredrick Filliatreau (Biodiversité et paysage en Saumur-Champigny), Jean-Paul Bargeolle (Clavitom).
Lors d’une conférence de presse, Michel Velé, président de Végépolys, et trois porteurs de projets labellisés par le pôle : Pierre Chicoteau (Saponines), Fredrick Filliatreau (Biodiversité et paysage en Saumur-Champigny), Jean-Paul Bargeolle (Clavitom).
© AA

Végépolys a conservé de justesse, cet été, sa vocation mondiale. L’audit réalisé en début d’année par le gouvernement avait mis en avant un certain nombre de faiblesses. Principaux griefs : un pôle pas assez orienté « international » et peu lisible, avec ses huit filières associées. Végépolys a été prié de revoir sa copie. Un nouvel audit sera réalisé dans dix-huit mois, « pour confirmer dans les faits ce qu’on a affirmé », résume Michel Velé, président de Végépolys. Pour mener à bien cette mission, un nouveau directeur a été recruté, Gino Boismorin, directeur adjoint de la Chambre régionale d’agriculture. Le pôle s’est doté d’une feuille de route. « Notre objectif, c’est de répondre aux attentes de la société en matière de végétal : l’alimentation et la nutrition, la santé et le bien-être, le cadre de vie et l’environnement, et le développement durable », détaille Michel Velé. À ce jour, entre 50 et 60 projets de recherche collaboratifs sont labellisés par Végépolys, émanant souvent de petites, moyennes ou très petites entreprises, avec des budgets généralement inférieurs à 1 million d’euros. En cela, le pôle se différencie beaucoup des pôles de compétitivité dans l’industrie par exemple, qui mobilisent, eux, de lourds capitaux. Végépolys compte 200 adhérents.

Recherche internationale
Pour développer la dimension internationale, un plan d’action a été élaboré et une chargée de mission embauchée. Elle a notamment pour mission d’organiser le Pim, plant international meeting (prochaine édition en 2010), d’organiser la présence de plusieurs entreprises ligériennes sous la bannière commune Végépolys sur des salons (à Berlin pour les fruits et légumes) ou lors de missions à l’étranger (Chine…). Végépolys entend booster la recherche internationale, en rassemblant des cerveaux autour de projets communs, sur des sujets qui dépassent largement les frontières : dans le projet Clavitom, qui recherche des moyens de détection d’ une bactérie de la tomate (voir ci-dessous), les travaux associeront des équipes néerlandaises et allemandes.

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois