Aller au contenu principal

Doux va se placer en liquidation avant une éventuelle reprise

© Armelle Puybasset

Le groupe Doux, en discussion avec le volailler ukrainien MHP, compte se placer début avril en liquidation judiciaire en vue d'une éventuelle poursuite d'activité, ont indiqué l'entreprise et les syndicats à l'AFP. "Ce qui reste des activités de Doux, notamment sur la Bretagne et sur la Vendée, iront en liquidation judiciaire", a indiqué Nadine Hourmant, déléguée centrale FO, au terme d'un Comité central d'entreprise (CCE) au siège du Doux à Châteaulin (Finistère).

Le groupe Doux compte déposer sa demande le 3 avril devant le tribunal de commerce de Rennes, selon elle. "Le lendemain nous aurons une décision de justice du tribunal avec l'homologation de la liquidation". S'ouvrira ensuite une période de poursuite d'activité avant une nouvelle audience courant mai.

Le groupe Doux a indiqué dans un communiqué avoir informé les représentants du personnel que "le futur de Doux passerait nécessairement par le Tribunal de Commerce, que les discussions avec MHP (...) aboutissent ou pas". "Les discussions avec MHP ne sont pas achevées à ce jour. MHP travaille toujours avec Doux sur son offre et reste un partenaire potentiel sérieux pour élaborer un projet", ajoute le communiqué.

MHP a jusqu'au 28 mars minuit pour déposer un projet de reprise. Celui-ci ne comprend pas le site de Chantonnay, en Vendée, qui emploie quelque 300 personnes (dont environ 150 en CDI).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois