Machinisme
Du semis à la récolte, des matériels pour les maraîchers
Machinisme
Le CDDL, Centre départemental de développement légumier et la Chambre d’agriculture organisaient jeudi 11 septembre une rencontre technique à Brain-sur-Allonnes.
Le CDDL, Centre départemental de développement légumier et la Chambre d’agriculture organisaient jeudi 11 septembre une rencontre technique à Brain-sur-Allonnes.

La bineuse cage maraîchère de la marque Kult, à guidage manuel. Ce modèle, moins répandu est utilisé dans les cultures de carottes, notamment dans les Landes. Le principe : sous le châssis, sont installées deux rangées de cages, une à l’avant et une à l’arrière. Grâce à un boitier d’entraînement, le rouleau avant entraîne le rouleau arrière et ouvre le sol. Le rouleau arrière fragmente la terre et déracine les adventices. Avec les cages, les carottes sont protégées des projections latérales de terre.
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La bineuse de précision Colibri, du constructeur italien Oliver, importée par la société Aur1. « Cette bineuse, composée de disques dentés motorisés, guidés par deux caméras, est capable de travailler entre des rangs espacés de 4 cm », explique Dominique Orain, directeur général d’Aur1. Cela nécessite, en amont, un semis à écartement bien régulier. En fonction des options, il faut compter entre 90 000 et 120 000 €. La démonstration a eu lieu sur carottes, mais la bineuse est efficace aussi sur différentes cultures (jeunes pousses, oignon...).
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Le lit de désherbage Glider 500 de Terrateck permet d’effectuer du désherbage, du repiquage, de la récolte... en position ergonomique allongée.
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Utilisable en maraîchage en planche pour des tâches de désherbage ou encore de travail du sol, le porte-outil autonome Roboti produit par la société danoise Agrointelli et distribué par le réseau Kubota, est en fonctionnement au Canada ou en Grande Bretagne sur cultures de salades. En France, il n’est encore utilisé que sur deux sites, en grandes cultues. Son prix avoisine les 190 000 €, sans la bineuse.
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Le semoir de la marque italienne Wizard, commercialisé par la société Terrateck, spécialisée en maraîchage. « Son gros avantage, c’est d’être un semoir pneumatique très abordable en termes de prix, autour de 6000 € en 3 rangs », indique Romain Wittrisch, associé gérant de Terrateck. Un matériel équipé de disques semeurs avec un passage aisé d’une espèce à l’autre, bien adapté aux exploitations multi-légumes.
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La nouvelle récolteuse portée du constructeur Simon. Cette récolteuse équipée d’un cueilleur qui arrache les légumes par les fanes, convient pour les cultures de carottes, mais aussi de panais, navets, betterave rouge. Le constructeur nantais a décliné une vingtaine de versions de cette machine, afin de s’adapter aux différentes exigences des clients : avec des pallox plus ou moins grands ou avec un convoyeur qui envoie sur une remorque...
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La semaine dernière, plus de 70 professionnels s’étaient déplacés sur une parcelle de la SCEA Prim’Loire, pour la 14ème édition de la Rencontre maraîchage proposée en Maine-et-Loire. Cette année, une quinzaine de matériels, de préparation de sol, de semis, de désherbage et de récolte ont été présentés par des constructeurs et concessionnaires. Voici une sélection de quelques machines.
S.H.