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Elevage de lapins : un logement source de bien-être

Le Gaec Bourigault, à La Pommeraye (Maine-et-Loire), a installé avec Terrena lapins des parcs évolués dans son bâtiment d’engraissement. Un choix favorable au bien-être animal, qui s’inscrit dans la démarche Nouvelle Agriculture.

René Bourigault, éleveur Sentinelle de la coopérative Terrena et Henrik Bitot, technicien Terrena lapins, devant les parcs installés en 2017 au Gaec Bourigault. Les animaux disposent d’espace pour se redresser et sauter, et d’un espace “nuit” pour se mettre à l’abri.
René Bourigault, éleveur Sentinelle de la coopérative Terrena et Henrik Bitot, technicien Terrena lapins, devant les parcs installés en 2017 au Gaec Bourigault. Les animaux disposent d’espace pour se redresser et sauter, et d’un espace “nuit” pour se mettre à l’abri.
© AA

Dans les parcs évolués du Gaec Bourigault, installés en  2017, les lapins à l’engraissement disposent de 800 cm2 chacun. Chaque parc se compose d’une partie “jour” sans grillage, où les animaux peuvent se redresser et sauter, et d’une partie couverte, équipée d’une mezzanine, où ils viennent se mettre à l’abri. Le tout sur caillebotis plastique. « On cherche à recréer l’histoire du lapin, reproduire ce qui se passe dans la nature », explique Henrik Bitot, technicien chez Terrena lapins.

Ce type de logement, qui correspond aux attentes des consommateurs, est en essai depuis quelques années chez des éleveurs ligériens, dans le cadre de la démarche
Nouvelle Agriculture. « Terrena met des moyens en recherche et développement en commun avec la Coopérative des producteurs de lapins du bocage (CPLB-Groupe Cavac) pour aller vers des élevages qui répondent à la fois au bien-être animal, à celui de l’éleveur, aux attentes techniques de la profession et aux attentes du consommateur », complète Henrik Bitot.

Le logement est également un des axes prioritaires du plan de filière lapin issu des états généraux de l’alimentation (le Pacte d’avenir lapin 2025), à côté de la relance de la consommation et des bonnes pratiques d’élevage.

Plus dantibiotiques en phase d'engraissement

Pour René Bourigault, « aucun regret » d’être passé aux parcs évolués. Une démarche qui s’intègre, pour l’éleveur, dans un ensemble de pratiques pour faire évoluer son élevage. Depuis une dizaine d’années, plus aucun antibiotique n’est administré lors de la phase d’engraissement et les mères n’en reçoivent qu’en cas de besoin avéré. Un soin particulier est apporté à l’ambiance pour éviter les pathologies respiratoires chez les
femelles et les pathologies digestives chez les lapins, et des extraits de plantes sont employés couramment dans l’eau de boisson.
S.H.

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