Aller au contenu principal

Geiq
Embaucher, former

Les employeurs se créent leur main d’œuvre qualifiée. Et ça marche.

Le Geiq doit son développement à l’ouverture d’une formation viticole (37 %) et une en arboriculture (22 %).
Le Geiq doit son développement à l’ouverture d’une formation viticole (37 %) et une en arboriculture (22 %).
© AA

Comme un symbole, l’assemblée générale du Geiq AgriQualif 49 (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification en agriculture) avait lieu le 24 juin, pour la première fois hors des murs de la maison de l’agriculture. Preuve que “c’est un outil qui apporte des solutions aux entreprises agricoles”, au soir de son 4e exercice, “le Geiq prend son envol”, n’a pas manqué d’appuyer son président, Jeannick Cantin. En 2013, “un cap”, avec notamment une croissance de l’activité de 50 %. Sa raison d’être est de mettre à disposition des employeurs agricoles, des salariés qui, dans le même temps, suivent une formation. Ainsi, “quand le parcours se passe bien, les employeurs n’ont plus besoin de nous”, rappelait Benoît Aupecle, le directeur, pour justifier du renouvellement important : sur les 48 entreprises qui ont fait appel au Geiq en 2013, la moitié sont des nouveaux adhérents. De ce fait, la diversité des filières dans le département est une sécurité. L’activité ayant reculé dans ses domaines fondateurs, l’horticulture (17 % des parcours en 2013) et le maraîchage (9 %), le Geiq doit son développement à l’ouverture d’une formation viticole (37 %) et une en arboriculture (22 %). Dans ces deux filières, les entreprises ont surtout profité de l’opportunité pour diriger des saisonniers vers la formation en vue de les recruter comme permanents. 
Autre satisfaction des dirigeants : l’organisation des services de l’emploi agricole, notamment avec le Point info agri emploi et son numéro unique qui simplifie l’orientation des demandeurs d’emploi vers les métiers agricoles.

Des résultats et des émules

Pour l’année en cours, l’équipe du Geiq entend consolider son action en viticulture et en arboriculture. Un projet est à l’étude avec des producteurs de fruits dans le Sud Sarthe qui aimeraient intégrer la démarche. L’élevage est un autre sujet qui intéresse. “Il y a un besoin assez nouveau qui se développe”, constate Benoît Aupecle. Mais un des problèmes est le “manque de formations adaptées”, dans ces filières qui “se sont orientées dans une logique d’entreprenariat”, et pas de salariat. Une réflexion est donc à mettre en place pour obtenir les mêmes succès que dans les autres filières. Depuis la création du Geiq, 83 % des fins de parcours ont débouché sur l’emploi et en 2013.


Ronan Lombard
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les partenaires du projet Vitivolt : Xavier Besson (LDDV), James Ronsin-Coumel (Altarea énergies renouvelables), Bertrand Pinel, chef de projet Vitivolt (Terrena Innovation), David Grellier (domaine Château la Varière), Jean-Philippe Priarollo (Terrena Energies).
Un démonstrateur agrivoltaïque unique en Val de Loire 

Pionnière dans le Val de Loire, une centrale agrivoltaïque expérimentale est installée depuis ce printemps au domaine Château…

Le nouveau bâtiment de 1 700 m2 mesure 18 m de large.
Un bâtiment neuf de 1 700 m2
Le groupement volailles de Terrena soutient la construction nouveaux bâtiments. Témoignage de Nicolas Ramond, qui dispose d'un…
A Bellême dans l'Orne, les FDSEA et les JA ont organisé une manifestation symbolique vendredi, pendant pendant qu'Emmanuel Macron était à Belém, au Brésil.
Un jour c'est oui, le lendemain c'est non
En moins d'une semaine, le président de la République s'est tour à tour déclaré « plutôt positif » au traité UE…
Le lavage mécanique des serres Avec le blanchiment et le déblanchiment, Traita Service s'est spécialisé dans cette activité qui contribue à maintenir les équipements en bon état.
Traita rayonne dans
toute la France
Implantée à Noyant-Villages (Auverse), l'entreprise Traita et ses deux filiales, Traita Service et Traita Agro, intervient pour…
Le sol sableux irrigué facilite le travail du sol sur la station qui emploie 20 permanents.
à brion, le geves évalue
les semences
L'unité expérimentale du Geves (Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences), aux Bois d'Anjou (Brion) est…
Hausse de l'indice des fermages

En 2025, l'indice de fermage s'établit à 123,06, soit une augmentation de  +0,42 %.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois