Aller au contenu principal

En finir avec le "tout, tout de suite !"

La présidente de la FNSEA Christiane Lambert et le cuisinier Arnaud Daguin ont débattu, lundi 18 février à Beaupréau, de la meilleure façon de rapprocher les agriculteurs des consommateurs.

Arnaud Daguin, chef cuisinier, Emmanuelle Ducros, journaliste au quotidien économique “L’Opinion” et modératrice du débat, et Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, lors de la conférence organisée lundi à Beaupréau par le Centre d’échanges et de réflexion sur l’avenir (Céra).
Arnaud Daguin, chef cuisinier, Emmanuelle Ducros, journaliste au quotidien économique “L’Opinion” et modératrice du débat, et Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, lors de la conférence organisée lundi à Beaupréau par le Centre d’échanges et de réflexion sur l’avenir (Céra).
© AA

Lundi 18 février, à Beaupréau, le Centre d’échanges et de réflexion pour l’avenir (Céra) organisait une table ronde devant répondre à la question : « Comment nourrir l’humanité en 2050 ? ». Pour en débattre, le cercle créé par une trentaine de chefs d’entreprises vendéens avait invité Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et Arnaud Daguin, cuisinier “agitateur d’idées”. Assez rapidement, en fait, la discussion a bifurqué sur les valeurs attachées à la production agricole. « Qu’est-ce qu’un bon produit ?, interroge Arnaud Daguin. C’est celui qui concilie apports nutritionnels, innocuité sanitaire et empreinte environnementale limitée, et dont la mise en marché garantit à son producteur de vivre correctement. » Selon le restaurateur basque, rares sont les productions qui associent toutes ces dimensions. Elles correspondent pourtant aux aspirations des consommateurs. « Nous, agriculteurs, avons rendez-vous avec les consommateurs », reprend Christiane Lambert. Ajoutant que l’entrepreneur agricole est l’acteur de la chaîne alimentaire qui inspire le plus confiance (« à 79 % »), loin devant l’industriel, le politique, etc. « Pas à pas, les chefs d’entreprises agricoles font ce qu’ils peuvent pour changer. Et ils informent de plus en plus les consommateurs en direct au sujet de leurs démarches de progrès, via les réseaux sociaux. Les médias doivent donc cesser leur injonction du tout, tout de suite », tonne Christiane Lambert. Qui regrette également le “2 poids 2 mesures” des pouvoirs publics, à propos des phytos : « on vise 2035 ou 2040 pour arrêter le nucléaire et le moteur thermique, et on voudrait supprimer le glyphosate dès demain ? » Sans alternative fiable et viable, « c’est une stupidité, juge Arnaud Daguin. Donnons plutôt aux agriculteurs volontaires les moyens d’expérimenter sur les couverts végétaux ou les techniques de récolte ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois