Aller au contenu principal

Porc
En grandes surfaces Inaporc examine les prix à la loupe

En complément de l’observatoire national des prix, Inaporc étudie le comportement des consommateurs. Objectif : mieux appréhender les effets des opérations promotionnelles.

Des relevés de prix ont été effectués dans 52 points 
de vente depuis le début de l’année.
Des relevés de prix ont été effectués dans 52 points
de vente depuis le début de l’année.
© C. Gérard/Réussir

L’assemblée générale de l’interprofession porcine Inaporc qui s’est déroulée à Paris, le 1er juillet, a été l’occasion d’évoquer le sujet brûlant des prix de vente aux consommateurs. La logique voudrait que des prix bas incitent les achats et augmentent les volumes des ventes. C’est ce qu’exergue la grande distribution. Or la guerre entre la distribution et les fournisseurs aboutit « à un bradage permanent du porc dans les hypermarchés qui est sans grand effet sur la consommation ». En effet, les ventes diminuent sensiblement en viande fraîche, y compris dans les rayons de charcuterie.

Inaporc, comme d’autres secteurs agricoles, compte sur la loi de modernisation pour permettre aux producteurs et à la filière de rééquilibrer le rapport de force face à la grande distribution. Déjà, des outils se mettent en place pour appuyer les revendications des producteurs. Le comité observatoire des prix d’Inaporc s’est réuni à trois reprises pour déterminer une méthode objective, et non contestable. Les relevés de prix effectués en janvier 2008 par la Fédération nationale porcine sur 52 points de vente ont constitué une bonne base pour la rédaction du cahier des charges. C’est dans ce contexte qu’une étude menée par un cabinet de consultant indépendant a été initiée sur le comportement des consommateurs dans les linéaires. L’objectif étant de mieux appréhender les effets des opérations promotionnelles sur les volumes de viande réellement vendus. « Ce sera aussi un moyen de définir les fourchettes de prix dans lesquelles les actes d’achats sont les plus importants, le but étant pour nous d’éviter des fluctuations trop importantes vers le bas, qui ne profiteraient à personne », déclarait Guillaume Roué, président d’Inaporc.

Déjà les premières observations révèlent des informations très pertinentes et intéressantes. On remarque par exemple que les gammes de prix sont nettement plus larges dans les hyper et supermarchés que dans les magasins de hard-discount. Les consommateurs ont donc moins de choix en hard-discount, et en conséquence achètent les produits qui leurs sont présentés, et aux prix affichés. Le paradoxe, c’est qu’en définitive, le montant des achats de charcuteries se révèlent plus élevés en hard-discount comparés à des achats similaires de produits dits MDD (marque distributrices) ou Éco (premiers prix) dans les Hyper-ou super. Attendue pour l’automne, la collecte de toutes ces données devrait constituer une véritable base neutre et objective pour renforcer l’argumentaire face à la grande distribution et les pouvoirs publics.

H.D.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
265 personnes ont participé à l'assemblée générale mardi 16 avril.
Nuisibles : la force du collectif
La fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON49) a tenu son assemblée générale…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois