Aller au contenu principal

Ferme en ville
En plein cœur de Nantes, une sortie scolaire à la ferme, ou presque…

À deux pas de chez eux ou de leurs écoles, les Nantais ont eu l’occasion de mieux connaître les productions agricoles de la région. Une opération de promotion portée par les agriculteurs.

La tonte des moutons a plus qu’impressionné, elle a captivé les enfants. Certains sont même repartis avec de la laine plein la poche.
La tonte des moutons a plus qu’impressionné, elle a captivé les enfants. Certains sont même repartis avec de la laine plein la poche.
© AA
Les écoles et les grands centres-villes sont parfois bien loin de nos campagnes. Les enfants mais aussi les enseignants et parents ne connaissent des fermes que les belles images de vaches au milieu des prés. Et encore, il s’agit de la version positive. Pour limiter ce fossé entre citadins et ruraux, la FRSEA reconstitue depuis dix ans, avec les autres partenaires du secteur, une mini-ferme en plein centre de Nantes, place Viarme. Vendredi et samedi, 37 classes de primaires élémentaires ont notamment sillonné le grand  chapiteau, découvrant tour à tour : la tonte des moutons, la traite des vaches et des chèvres, une truie avec ses porcelets, une presse à huile, les fruits et légumes de la région... Le trio démonstration, pédagogie et dégustation, remporte toujours un vif succès. Les adultes sont parfois aussi surpris que les enfants d’entendre les anecdotes et les explications des agriculteurs. Une chose est sûre, c’est qu’en rentrant chez eux ils n’auront plus tout à fait le même regard sur leurs aliments et sur… les agriculteurs.
H.D.

Organisation

Le Maine-et-Loire de la partie

Ils étaient déjà tous venus l’an dernier. Vendredi après-midi, deux jeunes éleveurs de porcs, un aviculteur et même des retraités ont répondu aux questions des élèves et enseignants. Conscients de l’importance de ces contacts, ils reviennent tous les ans. « Les enfants qui sont ici aujourd’hui n’auraient pour la majorité jamais mis les pieds dans une porcherie, témoigne Nicolas Branger, producteur de porcs. C’est extrêmement important de venir à leur rencontre. » Leur seul regret : « Que les agriculteurs ne se mobilisent pas plus. C’est dans notre intérêt à tous d’être présents ».  D’autres agriculteurs angevins ont pris la relève le samedi et dimanche. Sans eux, de telles opérations n’auraient pas de sens, ni la même image.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois