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SYNDICAL
Entreprises de transformation : nouvelle cible des agriculteurs

La FDSEA et JA demandent des comptes aux entreprises de transformation.

150 agriculteurs se sont rassemblés devant le Carrefour Saint-Serge à Angers, le 5 octobre, pour que leurs hausses des coûts de production soient enfin prises en compte dans le prix payé aux producteurs et répercutées à l’aval.
150 agriculteurs se sont rassemblés devant le Carrefour Saint-Serge à Angers, le 5 octobre, pour que leurs hausses des coûts de production soient enfin prises en compte dans le prix payé aux producteurs et répercutées à l’aval.
© ARCHIVES AA

Depuis plusieurs semaines, les agriculteurs de la FDSEA et JA du département sont mobilisés pour que les hausses des coûts de production soient enfin prises en compte dans le prix payé aux producteurs et répercutées à l’aval. Des actions d’ampleur ont eu lieu le 5 puis le 12 octobre devant les grandes surfaces afin de les contraindre à rouvrir des négociations commerciales avec les entreprises de transformation.

Hausses en volailles et viande bovine
Ces actions syndicales ont permis de rouvrir les discussions et des revalorisations de prix. En effet, selon les responsables de la FDSEA qui ont pris contact cette semaine avec les entreprises du département, il est clairement ressorti que “ces actions ont permis de passer des hausses dans la volaille et la viande bovine”, hausses qui auraient été impossibles sans la pression dela FDSEA et JA.
Dans la filière volaille, des hausses ont été accordées par les GMS, elles restent cependant inférieures aux 16 % demandés initialement. Pour les responsables, ce n’est pas totalement satisfaisant mais, point positif, le principe d’augmentation semble être accepté pour cette fin d’année et les négociations de 2013.
Dans la filière viande bovine, les entreprises ont pu passer de légères hausses grâce à la pression des agriculteurs, mais les négociations redeviennent difficiles à ce jour, voire très tendues avec le hard discount.
Enfin, dans la filière porcine, les magasins semblent prêts à jouer le jeu des augmentations, mais les centrales d’achat des distributeurs freinent des quatre fers. Résultat, les augmentations qui pourraient être passées sont contenues pour éviter les distorsions de concurrence avec d’autres marques et des pertes de marché.
Pour Jean-Marc Lézé, président de la FDSEA “ces actions ont permis des revalorisations et ont enclenché le principe de hausse pour les prochaines négociations commerciales” mais il appelle les agriculteurs à rester mobilisés car le nouveau souffle attendu dans les filières viandes n’est pas encore d’actualité et les difficultés récurrentes pèsent gravement sur l’avenir de ces filières.
Cette semaine, la FRSEA des Pays de Loire se mobilise sur toute la région pour contacter et rencontrer les entreprises. “S’il s’avérait que des entreprises se servaient de la situation pour négocier à la baisse  et prendre des parts de marché, les agriculteurs pourraient changer de cible et leur demander des comptes à leur tour” s’agace Jean-Marc Lézé.

Aurélien TENÈZE
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