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Entreprises du végétal : quels besoins en compétences demain ?

La première édition de Plant Event, événement organisé par Végépolys, s’est déroulée mercredi 7 et jeudi 8 novembre à Terra Botanica à Angers. Elle a rassemblé 400 participants sur les deux jours.

L’attractivité des filières du végétal était au cœur de l’événement. Des interventions ont été ponctuées de saynettes jouées par des comédiennes du cabinet Scénergie.
L’attractivité des filières du végétal était au cœur de l’événement. Des interventions ont été ponctuées de saynettes jouées par des comédiennes du cabinet Scénergie.
© AA

Quelles compétences et métiers ont besoin les secteurs du végétal ? Le mot-clé semble être polyvalence. « Le secteur a besoins de profils techniques dans le végétal, complétées d’autres compétences en gestion, en numérique, en marketing, communication. Il faudra veiller à l’équilibre entre les compétences techniques et les compétences transversales », insistait Fabien Grimaud, lors de la deuxième journée de l’événement Plant event by Vegepolys, jeudi 8 novembre à Angers. Ce chargé d’études et de veille stratégique à la Chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire, a réalisé une étude sur  l’évolution du facteur humain dans les entreprises du végétal pour le service veille et prospective de Végépolys.
Des besoins en prospection et stratégie sont aussi indispensables face à l’accélération des technologies, aux attentes complexes des consommateurs. C’est toute la conception des rapports de hiérarchie qui évolue également : « dans les PME, aujourd’hui, le chef d’entreprise n’a plus le temps de s’occuper à la fois de l’export, de la veille juridique, du management de l’innovation...». Les besoins en compétences managériales, relations humaines, sont fortes aussi. En somme, le besoin en compétences humaines se renforce : elles ont trait au respect, à la  motivation, à l’ouverture d’esprit, à la capacité à s’adapter... « On peut supposer que les compétences techniques vont être pondérées dans le recrutement, quitte à compléter les savoir-faire en formation continue. Le savoir-être va devenir la clé d’entrée dans l’entreprise », détaille Fabien Grimaud.


Autre tendance, les entreprises recherchent de plus en plus d’experts multispécialisés, comme par exemple des chefs de cultures spécialisés en analyse et gestion des données ou spécialisés en gestion raisonnée des intrants. Des besoins en sécurité, qualité environnement aussi en raison à la fois des évolutions réglementaires et des attentes clients. Il faut s’attendre à voir émerger aussi des besoins dans le domaine de la recherche et développement, en compétences qui seraient à la croisée de la psychologie, des questions d’éthique, de sociologie, de déontologie, afin de travailler très en amont sur l’acceptabilité des innovations mises en place, bien avant la communication de crise.


Tendances en matière d’éducation et formation
On observe une augmentation de la part de transversalité dans les diplômes techniques, le développement de l’apprentissage dans les parcours supérieurs, le développement de bi-compétences (ingénieur électronique et master horticulture, biologie et urbanisme...).   « On peut aussi imaginer que si les formations ne sont pas tout à fait en phase avec les besoins, que les entreprises proposent leurs propres formations sur-mesure ». Avec le numérique et la robotique, les besoins de compétences en captation et analyse des données deviennent fondamentaux.

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