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Camomille romaine
Explorer la voie de la création variétale

La station Iteipmai de Chemillé en Anjou a ouvert ses portes aux professionnels du secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, le 14 juin. Zoom sur le projet Carosel, portant sur la sélection variétale en camomille romaine.

La camomille romaine présente une très grande diversité génétique dans la nature, mais c’est principalement le même clone, stérile, qui est cultivé par les producteurs. L’essai mis en place à l’Iteipmai va permettre de comparer les performances agronomiques de 70 variétés, cultivées et sauvages.
© AA

La camomille romaine est cultivée sur 300 ha en France, principalement dans le Chemillois. Aujourd’hui un seul clone stérile à fleurs doubles (ou à double pompon), avec toutefois des petites variations observées, est utilisé. Le principal débouché de la camomille romaine est l’herboristerie, et pour ce débouché, il est nécessaire de fournir ces doubles fleurs. Pour le débouché de l’huile essentielle (en aromathérapie et parfumerie), des fleurs simples conviennent. Le problème est que depuis une dizaine d’années, le clone à fleurs doubles perd en performances agronomiques. « Au fil des ans, sa résistance s’est amenuisée », souligne Bruno Gaudin, le directeur administratif de l’Iteipmai.  Les producteurs observent une sensibilité accrue au stress hydrique, une perte de compétitivité vis-à-vis des adventices, une perte de stabilité génétique, une baisse du rendement en huile essentielle...

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