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Influenza aviaire
FDSEA et JA mobilisés pour le paiement de l’avance des aides économiques

Face au retour de l'épizootie dans le département, les réseaux FDSEA et JA ont manifesté, le 4 octobre, afin de dénoncer les délais de versements des aides suite à la 1ère vague d’influenza aviaire qui a touché durement le Maine-et-Loire.
 

Alors que l’Influenza aviaire fait son retour en Anjou, les éleveurs touchés par la première vague du printemps n’ont toujours pas reçu les aides économiques correspondant à la période où ils n’avaient plus de volailles. Cette situation est inacceptable pour la FDSEA et les JA du Maine-et-Loire et intenable pour les éleveurs avicoles. C’est pour dénoncer cette situation qu’une trentaine d’éleveurs avicoles s'est mobilisée à l’appel de la FDSEA et des JA de Maine-et-Loire devant le site de FranceAgriMer à Angers, établissement public en charge de l’instruction et de la mise en paiement des aides économiques.
L’entrée du site a été murée de caisses de volaille vides « pour montrer que nos bâtiments se vident et que nos trésoreries sont vides » a expliqué Frédéric Robert, secrétaire général de la FDSEA au directeur de la Draaf qui a fait le déplacement depuis Nantes pour répondre aux manifestants.
« Les services de FranceAgriMer m’ont confirmé la mise en paiement des avances pour les éleveurs du Maine-et-Loire dès cette semaine et pour les derniers, milieu de semaine prochaine »
a annoncé Armand Sanséo, directeur de la Draaf, « 428 exploitations toucheront cette avance pour un peu plus de 5 millions d’euros ».
Une victoire syndicale pour la FDSEA et les JA mais qui n’a pas totalement satisfait les manifestants qui alertent sur l’avance qui ne représente que 50% et sur le plafond de 20 000 euros. « Les élevages spécialisés en volaille ont des pertes bien supérieures à 
20 000 euros, le niveau d’avance est déconnecté de leur dimension économique, ils ne pourront pas attendre encore plusieurs mois pour toucher le solde » a alerté Nathalie Langereau, responsable de la section avicole à la FDSEA. « Une entreprise ne peut pas arrêter son activité pendant un an et attendre des aides pendant huit mois » a complété Olivier Traineau, administrateur chez JA 49, 
« les exploitations pourraient ne pas s’en relever ». « Nous allons mettre un coup d’accélérateur et regarder ces dossiers spécifiquement » s’est engagé le directeur régional. 
La FDSEA et les JA resteront très vigilants sur ce point.
 

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