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Syndicat
FDSEA-JA : un syndicalisme de solutions en marche vers 2013

Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, et François Thabuis, président national de JA, étaient en Maine-et-Loire ce mardi pour le conseil fédéral FDSEA-JA.

Pour François Thabuis, président de JA national : “on veut des agriculteurs fiers de leur métier et repositionner l’agriculture face au défi alimentaire, de l’emploi et du développement durable.
Pour François Thabuis, président de JA national : “on veut des agriculteurs fiers de leur métier et repositionner l’agriculture face au défi alimentaire, de l’emploi et du développement durable.
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“Le défi de notre syndicat majoritaire, c'est de répondre à tous les types d'attente et à tous les profils d'agriculteurs. Que serait un syndicat s'il ne répondait pas à cela. S'il n'allait pas à la rencontre du terrain ?". C'est ce qu'est venu dire Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, aux présidents communaux et cantonaux à l'occasion du conseil fédéral FDSEA-JA qui se tenait mardi à Angers. À ses côtés, François Thabuis, le président de JA national, installé hors cadre familial avec deux autres associés, eux aussi non issus du milieu agricole.
Cette rencontre s'inscrit dans la perspective des prochaines élections aux Chambres d'agriculture. Un "test de représentativité", indique Dominique Barrau. Comment peser, avoir de l'influence alors que les agriculteurs représentent, statistiquement, 3 % de la population purement agricole, 15 % si l'on tient compte des emplois en amont et en aval ?  Au-delà du résultat des urnes, c'est la participation au scrutin qui montrera la volonté du monde agricole de se faire entendre. Elle est, jusqu'à aujourd'hui, remarquable, en ce sens qu'elle se démarque des scrutins du même type (syndicats de salariés ou scrutins professionnels). Le taux de participation lors des élections de 2007 était de 66,40 % au plan national et de 60,62 % en Maine-et-Loire (collège 1, chefs d’exploitation, source APCA).
Le plus grand risque, reprend Dominique Barrau, ce serait l'indifférence”. D'où son invitation à aller sur le terrain. "On n'a peut-être pas des solutions toutes faites et à tout, mais on a des idées. Et on privilégiera toujours la réflexion à la polémique". Une communication qu'il reconnaît être parfois "difficile, surtout au moment des crises".
Mais l'enjeu n'est-il pas, cette fois, plus compliqué à relever alors que  deux mots président dans les discours, occupent les esprits : volatilité pour les agriculteurs et pouvoir d'achat pour les consommateurs. Dans ce contexte, et l'influence grandissante des lobbys environnementaux, en quoi un syndicalisme majoritaire comme FNSEA-JA peut-il répondre aux problèmes qui se posent au niveau d'une exploitation ? Comment définir, s'accorder sur une politique collective qui ne sera forcément pas la somme des politiques individuelles ? Une récente enquête en Maine-et-Loire sur les besoins et attentes des agriculteurs, ou encore l'étude réalisée par AS 49 sur les différentes stratégies adoptées par les exploitations agricoles, l'ont bien montré : la configuration des exploitations agricole s'est diversifiée. Une diversification qui fait sa richesse, mais qui complique aussi les réponses à apporter. Entre des profils aussi différents, quel dénominateur commun qui satisfasse le plus grand nombre ?
L'un des objectifs premier reste celui des prix rémunérateurs. Ou de la garantie d'un revenu minimum. "Ce que les agriculteurs vivent de plus en plus mal, avec la volatilité des prix, indique Jean-Paul Piet, président d'AS 49, c'est l'irrégularité des revenus alors que le travail est toujours aussi prenant". C'est sur ce sujet des prix, plus encore que sur le maintien des soutiens dont on voit dans les propos bruxellois qu'ils sont appelés à disparaître, quoi qu'en dise le ministre français de l'agriculture, que la FNSEA va se battre. Des prix rémunérateurs à construire, qui passent aussi par une révision de la LME. Les parlementaires de chaque département seront contactés en ce sens. Des prix rémunérateurs qui figurent dans le programme élaboré par la FNSEA et dont la déclinaison départementale sera portée par les agriculteurs eux-mêmes, les mieux placés pour évoquer le travail accompli et les projets. "Le projet élaboré par la FNSEA est transposable au niveau local", confirme Jean-Marc Lézé, le président de la FDSEA."Ces orientations nous conviennent, indique Frédéric Vincent, le président JA49. Nous ne concevons notre métier que s'il produit un revenu. Quant au territoire, le dynamisme de nos campagnes est primordial et repose en grande partie sur notre activité". Dès les prochaines semaines, les agriculteurs de FDSEA et JA s'emploieront à faire connaître ces orientations dans lesquelles tous les agricultrices et les agriculteurs pourront se retrouver.

M. L.-R.
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