Aller au contenu principal

Concours
Festi’élevage, 16e festival de l’élevage, du 3 au 5 septembre à Chemillé

Plus de 700 animaux, des espèces bovines, ovines et caprines sont attendus au Théâtre-foirail.

Les organisateurs du 16e festival, rebaptisé Festi’élevage.
Les organisateurs du 16e festival, rebaptisé Festi’élevage.
© AA

La crise qui touche l’élevage et la sécheresse n’ont visiblement pas entamé la motivation des exposants au Festival de
l’élevage. La participation se maintient : début septembre, 154 éleveurs viendront présenter des animaux à Festi’élevage, nouvelle appellation de la manifestation. Une réussite qui tient sans doute en partie à la particularité du festival : celui-ci prend en charge les frais de transport des animaux, la nourriture des éleveurs et celle des animaux lors du week-end.
Pour cette année, 721 bovins sont inscrits, dont  328 en races laitières (prim’holstein, normande, montbéliarde, brune, jersiaise),  173 pour les races à viande (rouge des prés, limousine, charolaise, blonde d’Aquitaine, blanc-bleu), et 220 animaux de race parthenaise en concours national. « Nous avons volontairement limité les effectifs parce qu’on est à saturation. Les chapiteaux ne peuvent en accueillir plus », explique Jean-Laurent Jubin, président du festival.
Après la rouge des prés en 2008, la jersiaise en 2009, la race parthenaise est cette fois à l’honneur. Une satisfaction pour Louis-Marie Braud, éleveur en Maine-et-Loire et organisateur du concours national : « La race avait disparu en Maine-et-Loire en 1988. En 2010, l’effectif est remonté à  4 500 vaches dans le département. Quant aux effectifs nationaux, ils sont passés dans le même temps de 7 000 à
35 000 animaux ». La volonté des organisateurs de Festi’élevage est de continuer à mettre en valeur une ou deux races chaque année, dans la mesure où ses effectifs le permettent : le site est trop étroit pour un National charolais, limousin  ou prim’holstein. En 2011, un concours régional brunes et un concours caprin devraient être organisés, en 2012, un Régional charolais, puis à l’avenir, à nouveau, un National rouge des prés.

Des partenaires
de plus en plus présents

À côté des bovins, qui représentent le plus gros des effectifs, des moutons seront aussi en concours. Quatre éleveurs de la race rouge de l’Ouest, une de la race charmoise présenteront 40 à 50 moutons. Sept éleveurs caprins, en races alpine et saanen (seulement en présentation pour cette dernière) ont aussi répondu au rendez-vous. Des dégustations de viande de mouton et de fromages de
chèvre seront proposées.
À noter que 98 partenaires accompagnent l’événement : « Nous avons dû ajouter une rangée de chapiteaux supplémentaire pour accueillir tout le monde, explique Dominique Bourgeais, de Bovicap conseils. Les partenaires veulent de plus en plus être présents physiquement à la manifestation ».

S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Les agriculteurs dénoncent les promesses du gouvernement non tenues, le manque de solutions à court terme pour leurs trésoreries en difficultés mais aussi de solutions à long terme pour éviter que ce scénario ne se répète à chaque début de programmation.
Promesses non tenues et manque de solutions concrètes 

Le 20 mars 2024, les représentants FRSEA et JA des commissions agriculture biologique et environnement ont rencontré la DRAAF…

Guillaume Aubert élève un troupeau de 65 vaches montbéliardes. Il est associé avec ses parents et son frère au sein du Gaec des Alezanes.
Autonome pour l'insémination de son troupeau laitier

Éleveur au Louroux-Béconnais, Guillaume Aubert a suivi une formation à l'insémination avec Innoval. Depuis, il a vu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois