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Interview
Fruits : la contractualisation pour une meilleure valorisation

Président de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF)

Plus de transparence et de traçabilité ainsi qu’une reconnaissance des prix pour les producteurs de fruits en France : c’est ce que propose le nouveau projet de contractualisation qui entrera en vigueur le 1er mars 2011.

En quoi consiste la contractualisation ?
Bruno Dupont : nous sommes à la veille de la sortie du décret qui va mettre en avant la contractualisation et qui entrera en vigueur en mars 2011. Elle va permettre, comme le souhaitait notre fédération nationale, une meilleure transparence des prix et la reconnaissance du travail des producteurs. Un prix, proposé par nos acheteurs à l’aval, sera désormais marqué sur un document. Jusqu’ici, il n’y avait pas de moralité sur les contrats, ils étaient proposés bien souvent à défaut du producteur. Donc pour la première fois en France, il y a une volonté politique d’avoir une reconnaissance du travail des producteurs qui se formalise par la contractualisation. Sur notre marché, ce changement était important. L’année dernière, nous avons connu des prix pratiqués d’une manière catastrophique, toujours tirés vers le bas. Les producteurs attendent de la contractualisation une meilleure valorisation de leurs produits. La FNPF a même demandé à pouvoir aller plus loin dans la contractualisation, dans le sens d’une meilleure transparence et meilleure connaissance du marché.

Comment se passe la saison de récolte en Anjou ?
La campagne se termine, les dernières pommes se ramassent en Maine-et-Loire. Aujourd’hui, il y a une baisse de volume, de manière  générale, dans l’ensemble des pays d’Europe, et surtout chez les gros producteurs comme la Pologne. Ce sont là des signes intéressants : ils nous permettront peut-être d’avoir une meilleure campagne sur les volumes français, qui sont eux aussi un peu en diminution. La qualité du produit est présente cette année. Nous allons essayer de nous replacer sur certains marchés, surtout sur le marché intérieur français, et d’avoir des prix plus à la hauteur du produit que ceux de l’année dernière, qui étaient catastrophiques.
(lire en page 3)

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