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Geiq : un outil collectif pour former les futurs salariés agricoles

Un an après sa création, le Geiq a permis à onze salariés de suivre une formation de qualification. Dix-huit entreprises du secteur agricole participent à cette opération originale.

Les salariés du Geiq se sont retrouvés à Beaufort-en-Vallée aux côtés de plusieurs entreprises adhérentes du 
groupement pour faire le bilan de l’année écoulée.
Les salariés du Geiq se sont retrouvés à Beaufort-en-Vallée aux côtés de plusieurs entreprises adhérentes du
groupement pour faire le bilan de l’année écoulée.
© AA

Un peu plus d’un an déjà que le Geiq (Groupement d’employeurs pour l’inser-tion et la qualification) AgriQualif 49 a lancé son activité sur le département. À cette occasion, les 11 salariés du Geiq se retrouvaient fin janvier à Beaufort- en-Vallée aux côtés de plusieurs entreprises adhérentes du groupement pour dresser un premier bilan de cette année de fonctionnement.“Il était important pour nous de rassembler nos salariés pour un temps convivial d’échanges : relire avec eux leur vécu en entreprise et en centre de formation, renforcer l’idée qu’ils sont avant tout acteurs de leur parcours d’alternance”, précise Jeannick Cantin, président du Geiq et éleveur-maraîcher à La Lande-Chasles. Un temps de relecture, une visite d’entreprise, mais aussi un travail collectif pour réfléchir sur ce qu’est un “bon salarié”. “C’est l’occasion d’insister sur les attentes des entreprises adhérentes mais aussi, en écho, de préciser leurs attentes en tant que salarié à savoir ce qu’est pour eux un bon tuteur en entreprise”, ajoute Jeannick Cantin.

Former et fidéliser
les salariés de demain

Pour l’ensemble des adhérents, le groupement répond avant tout à un besoin de recrutement à temps plein ou partagé. Cependant, cet outil collectif se veut innovant sur le territoire puisqu’il construit collectivement des parcours d’al-ternance pour former et qualifier les salariés agricoles de demain. Depuis sa création, douze salariés ont entamé un parcours de formation au sein du Geiq. Alternant expérience pratique en entreprise et théorie en centre de formation, ils s’engagent généralement pour un ou deux ans au sein du Geiq en vue de développer leurs compétences sur les métiers agricoles mais aussi pour mûrir et préciser leur projet professionnel (salariat, installation, temps partagé…).
Pour les entreprises adhérentes, le Geiq permet de mutualiser, d’anticiper une éventuelle em-bauche. Au delà, l’appui tutoral du Geiq accompagne le salarié mais sécurise aussi l’employeur dans ce parcours d’alternance.
Parallèlement, le statut de groupement d’employeurs permet de donner de la souplesse au parcours. Le salarié peut ainsi être partagé entre plusieurs entreprises pour mieux coller aux pointes d’activité saisonnières. “Cette alternance dans l’alternance enrichit le parcours de formation, renforce la capacité d’adaptation des salariés qui découvrent plusieurs façons de travailler, et leur permet de développer une réelle polycompétence”.
Fort de ce premier bilan, les entreprises du Geiq souhaitent aujourd’hui capitaliser sur ces premiers parcours en renforçant leur présence sur chacune des filières identifiées. À terme, le Geiq pourrait ainsi permettre l’entrée en alternace de 15 à 20 salariés par an sur le département.

Benoît AUPÈCLE

REPÈRES

Un an après sa création, le Geiq a permis à onze salariés de suivre une formation de qualification. Dix-huit entreprises du secteur agricole participent à cette opération originale.

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