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Gel : demande de reconnaissance calamité agricole sur pommiers

" Le gel a occasionné des dégâts notamment « importants » dans les vergers de pommiers à cidre en fleurs, et qui deviennent visibles peu à peu ", signalent les producteurs de fruits à cidre.

Outre l'impact sur les
rendements, les épisodes de gel affecteront également le calibre et la qualité
visuelle des fruits, avec des répercussions sur leur valeur marchande.
Outre l'impact sur les
rendements, les épisodes de gel affecteront également le calibre et la qualité
visuelle des fruits, avec des répercussions sur leur valeur marchande.
© AA

Ces dégâts ont été très marqués dans l'ensemble de la région cidricole : Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire, Est du Bassin parisien. Vu l'ampleur des dégâts, la FNPFC « demande la reconnaissance en calamité agricole » pour tous les départements cidricoles déjà touchés à ce jour.

 

Devant la gravité de la situation des arboriculteurs (pommes à couteau et à cidre), le Syndicat des Producteurs de Fruits, la FDSEA et la Chambre d'Agriculture ont également écrit à Mme le Préfet pour déclencher la procédure de reconnaissance de calamités agricoles. Une première enquête est en cours pour évaluer les dégâts.

 

Les conditions climatiques de fin avril ont provoqué d'importants dégâts sur les exploitations fruitières du Maine-et-Loire. Avec les températures douces de cet hiver, la floraison des arbres fruitiers avait 15 jours d'avance et les gelées des nuits du 19 au 21 avril et celles du 25 au 28 avril ont mis à mal le potentiel de production. Alors que la première semaine, les zones gélives étaient plutôt localisées dans l'Est et le Nord du département (jusqu'à -3°C), la semaine dernière c'est l'intégralité du Maine-et-Loire qui a été impactée avec des températures allant jusqu'à -4°C.

 

Malgré les techniques utilisées pour lutter contre le gel (aspersion d'eau, brassage de l'air avec des tours à vent, réchauffage de l'air...), cela n'a pas permis de protéger efficacement l'intégralité des vergers. La perte dans certaines exploitations dépasserait les 50 %.

 

Plus d'informations dans les journaux Réussir l'Anjou agricole du vendredi 28 avril 2017 et du 5 mai 2017.

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