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Irrigation
Géolocalisé, le canon Smartgun maîtrise son jet

Jeudi 25 mars, une démonstration du canon intelligent Smartgun s’est tenue à Grez-Neuville, sur une parcelle du Gaec Chaussepierre.

Le Gaec Chaussepierre est une  des premières exploitations du Maine-et-Loire à s’être équipée de 2 canons intelligents Smartgun. L’exploitation laitière, située à Thorigné-d’Anjou, compte 192 hectares.
55 à 60 sont irrigués. « Il y a beaucoup de routes sinueuses autour de nos parcelles. Nous passons beaucoup de temps à régler les canons pour éviter d’arroser les routes ou les parcelles voisines », explique Yannick Forestier, lors d’une démonstration du canon, sur une de ses parcelles à Grez-Neuville.  
En investissant dans ce nouveau matériel, les 2 associés du Gaec espèrent optimiser l’arrosage de leur parcellaire et gagner du temps. Au cours d’une campagne d’irrigation, en moyenne, 4 à 6 passages  sont effectués sur le maïs. à raison de 22 à 23 mm/m2.  L’eau est directement prélevée dans la Mayenne.
« Nous arrosons toujours la nuit pour préserver la ressource. » Yannick Forestier espère aussi limiter ses déplacements nocturnes avec ce nouveau matériel.
 

Géolocalisation
Monté sur un canon Nelson SR 150, l’équipement  SmartGun permet d’éviter tout arrosage en dehors de la parcelle. Le principe du SmartGun ? « Le canon est équipé d’un système de géolocalisation. Il connaît sa position à tout instant dans la parcelle », explique Fabien Fournier, concepteur et gérant de l’entreprise Cerres Innovation. Le canon adapte la portée du jet et les butées pour arroser uniquement la zone prédéfinie.
Avant utilisation, les éleveurs laitiers vont identifier les contours des parcelles à arroser sur Géoportail. « Une fois les parcelles délimitées, les données sont injectées dans le calculateur du kit SmartGun  grâce à une application spécifique, souligne Fabien Fournier. Grâce à son système GPS, automatiquement le canon sait dans quelle parcelle il se situe ».   
Le canon est aussi équipé d’un anémomètre. Un module va  modifier l’inclinaison de l’axe du canon en fonction de la vitesse du vent. Le but étant toujours d’apporter une dose d’eau régulière.
Le Gaec Chaussepierre ne pense pas économiser d’eau avec ces nouveaux équipements. « L’irrigation sera optimisée avec un volume d’eau identique. Par contre, on va facilement gagner 3 à 4 jours de travail sur une saison d’irrigation », estime Yannick Forestier.
Aujourd’hui, les kits sont vendus 3 250 € HT. « Ils peuvent être subventionnés à 30 % dans le cadre du plan de relance 2021 », note Oliver Herbreteau, technico-commercial irrigation Modema*.

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