Aller au contenu principal

Eau
Gestion de l’eau : un fleuve pas vraiment tranquille

Le rapport du député Philippe Martin reprend une partie des orientations défendues par la profession agricole.

Le 16 avril, Philippe Martin avait passé une journée dans les Mauges.Ici, avec les représentants agricoles, à La Tourlandry.
Le 16 avril, Philippe Martin avait passé une journée dans les Mauges.Ici, avec les représentants agricoles, à La Tourlandry.
© Archive AA

Philippe Martin, député du Gers, a remis au Premier ministre son rapport intitulé :  “la gestion quantitative de l’eau en agriculture : une nouvelle vision pour un meilleur partage”. La FDSEA et les JA, avec l’appui de la Chambre d’agriculture, avaient reçu le député en avril pour démontrer l’importance de l’irrigation, et les freins actuels aux projets des agriculteurs. Le rapport reprend une partie des orientations portées par la profession : “L’eau d’irrigation est indispensable à la sécurisation des productions agricoles. Et cette production agricole est indispensable pour nourrir les hommes”. Il affirme qu’un soutien à l’irrigation est nécessaire pour accompagner les élevages, et que le changement climatique doit être mieux pris en compte dans les Sdage (Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux). Il reconnaît que l’irrigation est favorable à l’emploi et qu’une meilleure mobilisation de l’eau est nécessaire.
Plusieurs recommandations pragmatiques sont proposées : reconnaissance des démarches engagées dans les territoires, consolidation des organismes de gestion collective, meilleure représentation des agriculteurs dans les commissions locales de l’eau (dans les Sage) ou encore possibilité d’accroissement de l’irrigation même en Zone de répartition des eaux (ZRE, qui concerne une partie à l’Est du Baugeois). Les propositions d’ouvrir l’accès aux fonds européens et de relancer une politique publique incitative au développement de l’irrigation sont empreintes de bon sens. Cependant, il propose “d’inscrire les efforts collectifs dans une logique de projet territorial”. Avec les modalités proposées, on peut craindre des lourdeurs, et des conditions assez strictes pour bénéficier d’aides à l’investissement.
La FNSEA poursuit son travail sur la gestion de l’eau, et demande notamment une levée immédiate du moratoire suspendant la participation financière des agences de l’eau aux projets de stockage de l’eau en vue de l’irrigation.

Marie Calmejane
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Les asperges blanches représentent 80% de la consommation mais 95% de la production française.
Fleuron d'Anjou recherche des producteurs d'asperges
La coopérative Fleuron d'Anjou veut développer la production d'asperges, visant un volume de 1 000 T à 5 ans. Elle recherche des…
Laurent Martin contrôle la production de ses panneaux sur son téléphone. L'optimiseur des onduleurs permet de superviser les modules (température, production, ampérage) et sécurise l'installation.
Une stabulation pour les vaches grâce au photovoltaïque
Éleveur de charolaises à Lys-Haut-Layon, Laurent Martin a financé la construction d'une stabulation pour son troupeau allaitant…
Encore trop d'eau pour les semis

Les mauvaises conditions d'implantation des céréales d'automne ont induit un basculement des surfaces vers des variétés de…

Entre 12 et 15 cm de hauteur d'herbe chez Jonathan Bertrand. Sorties 10 jours fin mars, ses vaches sont à nouveau consignées à l'intérieur, faute de portance.
Mise à l'herbe : de timides débuts

Limités jusqu'ici par la portance des sols, certains éleveurs se sont décidés à mettre à l'herbe des animaux, avec parfois des…

Lundi 22 avril, Claude Thouin a implanté de la lentille verte, du pois chiche et de l'œillette. Ces trois cultures sont sous contrat avec la CAPL.
À Bécon, Claude Thouin se diversifie avec des cultures de niche
Faute d'avoir pu implanter toute sa surface de céréales à l'automne, Claude Thouin a choisi de diversifier son assolement en…
Daniel Rochard (JRC Solaire) et Christophe Cesbron (Serres JRC). A droite : les nouveaux haubans photovoltaïques.
Plus d'autonomie énergétique avec les haubans photovoltaïques
JRC Solaire conçoit des haubans photovoltaïques visant à accroître l'autonomie énergétique des exploitations maraîchères et…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois