Prédation
"Grâce à mon chien, je suis plus sereine"
Prédation
Depuis 4 ans, Elodie Taillandier possède un chien de protection pour son troupeau de brebis. Elle est plus sereine face au risque de prédation.

Elodie Taillandier (ici avec Rome et Valium) va bientôt pouvoir protéger plusieurs lots de moutons.
Éleveuse à Saint-Lambert-la-Potherie depuis 2004, Élodie Taillandier conduit un double troupeau de 60 mères limousines et de 120 brebis romanes, sur une SAU de 160 ha. En deux décennies, elle a dû faire face à quelques attaques de chiens sur ses ovins. "Mais c'était ponctuel, et je retrouvais le chien à chaque fois", raconte-t-elle. Le 2 janvier 2020, c'est une attaque plus importante qu'elle subit sur un lot d'agnelles avec une dizaine de femelles égorgées, noyées, avec des contusions. "Sans compter la morbidité qui en a découlé, ensuite, dans mon troupeau", souligne l'agricultrice qui avoue "avoir été traumatisée" par l'événement. À tel point qu'elle rentrait ses brebis tous les soirs en bâtiment. Un non sens dans son système extensif.