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Interview
Herd-book limousin : le nombre de vaches inscrites toujours en progression

Philippe Dru, éleveur à Montreuil-sur-Loir, président de la section régionale du Herd-book limousin.

Pour Philippe Dru, président de la section régionale du Herd-book limousin, le National de Nantes a été un élément fédérateur des éleveurs.
Pour Philippe Dru, président de la section régionale du Herd-book limousin, le National de Nantes a été un élément fédérateur des éleveurs.
© AA

Comment évoluent les effectifs du Herd-book en Pays de la Loire ?
Philippe Dru :
À l’inverse de ce qui se passe au niveau national, les indicateurs sont à la hausse dans notre région. Actuellement 4 080 vaches sont inscrites en Pays de la Loire, soit une progression de 14 % par rapport à 2008. Nous maintenons le nombre d’adhérents à 133, comme l’année dernière. En 2009, nous avions gagné sept nouveaux adhérents. Les éleveurs sont motivés, notamment grâce à l’effet “National”. L’organi-sation de ce concours en septembre dernier, à Nantes, a été une belle aventure humaine qui a fédéré les troupes. En témoigne la participation à l’assemblée générale de vendredi dernier à Saint-Jean-sur-Erve, en Mayenne, où un élevage sur trois était représenté.

Quels atouts présente la limousine en période de crise pour la viande bovine ?
Nous pouvons compter sur nos fondamentaux, comme la facilité de vêlage et la qualité de la viande reconnue dans le monde entier. Le label Blason prestige contribue à cette reconnaissance. Du point de vue des débouchés, quelques signes
précurseurs nous font penser que l’export va se requinquer. Il faut savoir aussi que l’on est la seule race allaitante à être entrée dans la voie de la génomie.

Comment envisagez-vous le développement de la génomie ?
Aujourd’hui,  2 000 taureaux limousins sont génotypés. La race a son propre centre de recherche, à Lanaud (Haute-Vienne), où deux chercheurs travaillent sur le sujet, au service de la limousine. Les éleveurs l’ont redit lors de l’assemblée  générale, ils ont la ferme intention d’exister, de garder ce patrimoine entre leurs mains, et non pas le laisser dilapider par des gens qui se feraient de l’argent sur notre dos. En revanche, nous sommes ouverts à toutes propositions pour travailler sur la génomique, par exemple avec d’autres races afin de mutualiser des coûts de recherche. Mais à condition que les autres reconnaissent le travail que nous avons effectué et que l’on reste maîtres de nos choix de recherche.

Dans quel sens évolue l’indexation Iboval ?
La race limousine est appréciée des bouchers pour sa qualité et la finesse des os. C’est pourquoi, il y a deux ans, une contrainte sur la finesse du canon avait été introduite dans le développement squelettique. Désormais, ce critère Fos (finesse d’os) sera dissocié du développement squelettique.

Recueilli par S.H.

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