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Il veut faire changer les règles

JA Pays-de-la-Loire a élu, jeudi dernier, l’Angevin Matthieu Herguais, président du syndicat pour les deux prochaines années.

Matthieu Herguais s’occupe surtout des cultures et de toute l’administration de son exploitation, à Saint-Georges-sur-Loire (49).
Matthieu Herguais s’occupe surtout des cultures et de toute l’administration de son exploitation, à Saint-Georges-sur-Loire (49).
© AA

A 31 ans, Matthieu Herguais vient d’être élu, pour deux ans, président de JA Pays-de-la-Loire. Il est de ceux qui ont «  à cœur que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur métier. » Il est installé depuis le 1er janvier 2008 au Gaec de la Touche à Saint-Georges-sur-Loire. Ce qu’il aime dans l’agriculture ? «  Avoir un métier large. On fait tellement de choses différentes… Du bricolage à l’élevage. » Eleveur en lait et viande, avec 220 hectares, comme les autres, il subit la crise. « Avec mon père et mon frère, nous avons fait le choix de diversifier nos productions. Ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. » Mais aujourd’hui, il ignore s’il s’agit de la meilleure stratégie. Son optique de travail : « adapter le niveau de production aux performances agronomiques. » Le Gaec est autonome en céréales et en énergie, « mais nous sommes encore toujours trop dépendants des apports protéiques ».
Pour le jeune éleveur, s’engager c’est aussi travailler « à sortir d’une situation où les agriculteurs ne récoltent que les miettes de leur produit. » Pour lui, « cette situation n’est pas tolérable. » Face à cette crise, pas de découragement, plutôt de la détermination. « Je suis convaincu que l’on peut tirer les prix vers le haut. » Suite aux différentes tables rondes avec les acteurs des filières d’élevage, le nouveau président est optimiste : « un cap a été franchi pour les productions avec des signes de qualité. La contractualisation va pouvoir se mettre en place.» Mais pour les produits de grande masse, le responsable est plus prudent : « le travail sera plus long, les transformateurs et les distributeurs se complaisent dans le système actuel. » Selon lui, le prix rémunérateur reste la clé de voûte pour favoriser l’installation. « Pas de rémunération, pas d’installation. Les jeunes ont besoin de plus de lisibilité pour s’installer. »

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