Génisses
Ils ont choisi le croisement avec des taureaux angus
Un certain nombre d'éleveurs ont décidé de pratiquer du croisement avec des angus. Quelles sont leurs motivations ?
Lorsqu'il a introduit son premier taureau angus dans son élevage de Marcé en 2017, la motivation de Benoit Arthus était claire : améliorer ses conditions de travail. L'éleveur de rouges des prés gère un troupeau avec 85 vêlages, regroupés en août-septembre-octobre, sur 180 ha en système tout herbe. Il voulait se simplifier la vie pour le vêlage des génisses, qui se fait à 3 ans chez lui. "Malgré les gros progrès faits en génétique, le vêlage reste toujours un aspect compliqué, avec des gabarits assez gros, parfois porteurs du gêne culard même si, ici, notre objectif est d'avoir des animaux non porteurs", expose-t-il. "On est toujours en train de chercher le taureau à génisse qui correspondrait le mieux. L'idée de prendre un taureau angus, avec son gabarit plus réduit, permettait d'éviter cette recherche, et en même temps, d'avoir un effet d'hétérosis, d'obtenir des petits veaux à la naissance".