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Initier les enfants à la vie de la ferme

Six agriculteurs du Tremblay ouvrent leurs exploitations aux enfants pour leur faire découvrir la vie de la ferme.

Les enfants aident à traire, nourrir ou laver les bêtes.
Les enfants aident à traire, nourrir ou laver les bêtes.
© AA
Dans le cadre de classes à la ferme ou de vacances collectives, six agriculteurs de la commune du Tremblay ouvrent leur exploitation aux enfants. « L’objectif premier est d’impliquer les enfants dans la vie de la ferme. En prenant part aux travaux de l’exploitation, ils voient de l’intérieur les activités des agriculteurs », explique Thérèse Delanoë, agricultrice et coordinatrice de l’accueil des enfants. Toute l’année, les petits peuvent s’adonner aux joies de la nature, grâce à des ateliers ludiques et éducatifs. Et quand on leur demande ce qu’ils ont préféré lors de leur séjour en mini camp à la ferme, leur réponse est unanime : « On a tout aimé ! ».  Par petits groupes, les enfants viennent en général de 18 h à 19 h dans les exploitations, où ils aident à traire, à laver ou à nourrir les bêtes. Le reste du temps, c’est une animatrice diplômée qui s’en occupe, grâce à des jeux et des ateliers sur le thème de l’agriculture. « C’est une expérience très enrichissante pour eux. Nous avons le souci de montrer aux enfants tout le parcours qui s’opère depuis l’animal jusqu’aux aliments qu’ils ont dans leur assiette et aussi de redonner une image de l’agriculteur qui soit vraie », ajoute Thérèse Delanoë.

Investir dans les structures
Baptisée l’École Buissonnière, l’association du Tremblay gère un centre de loisirs pour accueillir les enfants. « Dès le départ, une telle activité demande de gros investissements. Les structures doivent être aux normes et l’on doit proposer aux enfants, soit de camper, soit de dormir dans des locaux. De plus, nous accueillons aussi les personnes à mobilité réduite ».
En quelques années, l’École Buissonnière s’est faite connaître des gens du département et de la France entière. Les agriculteurs, quant à eux, sont toujours ravis de l’opération. « Il est certain que pour accueillir les enfants, il faut avoir le sens de la communication et être disponible. Mais voir des enfants intéressés et heureux, ça valorise aussi notre métier », souligne Thérèse Delanoë.

Marie de Tournemine
www.ecolebuissoniere.net
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