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Producteurs de fruits
Interrogations sur la Pac 2014-2020

Le syndicat de Maine-et-Loire en assemblée générale.

Karine Oswald-Poulet, d’IDFel, Pierre Tafani et Pascal Pineau, du SDPF.
Karine Oswald-Poulet, d’IDFel, Pierre Tafani et Pascal Pineau, du SDPF.
© AA

Le 1er janvier 2015 sonnera la fin de l’année de transition. La nouvelle Pac sera mise en œuvre, avec une évolution des paiements directs. Les DPU disparaîtront, remplacés par un ensemble de nouvelles aides avec lesquelles il faudra encore se familiariser, mais dont les objectifs généraux affichés par les instances européennes et l’État français, sont d’aller dans le sens de la convergence des aides du 1er pilier (inter et intra États membres), de soutenir l’élevage et l’emploi. À un Droit à paiement de base (DPB), s’ajoutent dans l’enveloppe du 1er pilier à partir de 2015 : une aide verte, un paiement redistributif (sur-dotation des 52 premiers hectares), une aide JA et des aides couplées.

“Il est encore trop tôt pour présenter une analyse. Aujourd’hui, nous avons voulu faire un point sur cette réforme qui va créer plus de changements pour les arboriculteurs que pour d’autres filières”, explique Pascal Pineau, le président du Syndicat des producteurs de fruits de Maine-et-Loire. Pour le moment, l’heure est encore aux explications, “nous avons vu que nous avons un travail de réseau important à faire”, pour que les particularités de la production, telles que la problématique de la main-d’œuvre, soient prises en compte. Car si jusqu’ici, les arboriculteurs étaient “un peu à part”, le responsable professionnel constate : “nous avons le sentiment que nous serons gérés de la même manière que les éleveurs et les céréaliers.” Une tendance particulièrement visible avec le sujet de l’organisation des marchés, commune à toutes les filières depuis 2008 et qui risque de pouvoir s’adapter de moins en moins facilement aux spécificités de chacune d’entre elles. “De ce que l’on sait de la réforme de l’OCM* unique, c’est que les grands principes seront maintenus, mais sur les modalités pratiques, presque tout est en attente”, résume Karine Oswald-Poulet, d’Idefel. Elle pointe toutefois quelques sujets d’inquiétude par rapport au projet de réforme concernant notamment le nombre de producteurs pour constituer une organisation ou les conditions de financements des programmes opérationnels.

Ronan Lombard

 

*OCM : Organisation commune des marchés .
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