Aller au contenu principal

Interview d'Eric Grelier, président du salon des vins de Loire.

© AA

Quel est l’objectif du salon des vins de Loire ?
Eric Grelier : le premier objectif d’un salon, c’est que les exposants rencontrent un maximum d’acheteurs pour écouler un maximum de marchandises. Ici, la spécificité c’est que 80 % des domaines sont de la Loire, et représentent une offre diversifiée. En cumulant avec les autres salons associés, on a 1 300 exposants, c’est “the place to be”. Un acheteur va trouver tous les profils de vins sur le salon.

Vous avez déclaré vouloir être une référence mondiale, pourquoi ?
Il ne faut pas être timide. La Loire ne doit pas vivre dans l’ombre des grands vignobles français, car elle en fait partie. Il y a toujours eu cette modestie, et aujourd’hui, avec l’engouement pour le chenin notamment, il faut clamer haut et fort que notre vignoble est une référence mondiale.

Après des éditions délicates, le salon reprend des couleurs ?
Le salon des vins de Loire a eu des moments difficiles mais cela reste un incontournable, avec ses 15 000 visiteurs. On est sur une très belle dynamique, liée à la région, aux actions des fédérations et des interprofessions. L’ensemble des salons sont devenus les offs de la planète vin, c’est un véritable écosystème. Tous les types de vignerons sont présents, et on a une palette très large. Cette diversité est le reflet de notre vignoble, comprenant 43 appellations et plus de 20 cépages.

Quelle est la tendance actuelle ?
Les métiers évoluent. Les cavistes ont élargi la gamme proposée avec des spiritueux, des bières, de l’épicerie fine... Le vigneron est un élément de la cible caviste. En revanche, la démarche reste la même, on privilégie la relation de proximité entre la production et l’achat.

Quelles sont les perspectives du salon ?
L’année dernière c’était un peu une découverte, mon premier salon en tant que président. On s’est mis des objectifs qu’on a atteint, avec les fines gueules de l’Ouest (voir p.5), le travail des offs... On s’inscrit dans une démarche à 5 ans. Je voudrais développer les Ligers, un concours extraordinaire, et relancer le concours des jeunes sommeliers. Avec le comité d’orientation stratégique, lancé en 2019, on est sismologues, pour savoir quelles sont les tendances, et fédérateurs, pour conserver notre diversité.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

321 animaux maigres étaient proposés à la vente lundi 19 mai, dont 225 broutards. Chaque abattoir dispose d'une case pour rassembler les animaux achetés au marché. Antoine Giret, co-associé du négoce SAS Giret-Cailleau.
Cholet oriente les cotations
Plus grand marché pour les animaux de boucherie dans l'Ouest, le foirail de Cholet établit les cotations chaque lundi pour les…
Faire pâturer du foin sur pied aux vaches gestantes n'a pas d'impact significatif sur les performances zootechniques des animaux.
Le pâturage de foin réduit le recours à la mécanisation
Thorigné-d'Anjou a expérimenté le pâturage estival de foin sur pied. Une alternative judicieuse, à plusieurs titres : économie de…
Enzo marche dans
les pas de son père
Enzo Bianco s'est installé en mars 2023, avec son père Thomas, à Toutlemonde, au sein d'une exploitation en  viande bovine,…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Théo Lambert, Bruno Lambert, Benjamin Fourmy et Régis Lambert ont créé un atelier de 110 place de JB dans une ancienne stabulation laitière.
Des vaches en plus et des taurillons
Avec l'installation d'un quatrième associé, le Gaec Beauchêne a redimensionné son élevage bovin allaitant, en augmentant le…
L'irrigation est interdite entre 9 h et 19 h sur le bassin versant de la Mayenne, en alerte depuis le 7 mai.
Mayenne en alerte : l'agriculteur doit arroser son blé la nuit
Le premier arrêté de restriction d'usage de l'eau est tombé début mai pour le bassin versant de la Mayenne. Avec des conséquences…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois