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Irrigation : une deuxième vie pour la carrière d’argile

A La Séguinière, une ancienne carrière est devenue réserve d’irrigation pour 4 exploitations en polyculture-élevage.

Alexis Brochard, du Gaec du Carroil, partage cette réserve avec des exploitations de Bégrolles-en-Mauges : le Gaec des Liboreaux, l’EARL des Noisetiers, et Jean-Paul Lambert.
Alexis Brochard, du Gaec du Carroil, partage cette réserve avec des exploitations de Bégrolles-en-Mauges : le Gaec des Liboreaux, l’EARL des Noisetiers, et Jean-Paul Lambert.
© AA

A l’Ouest de Cholet, des terres agricoles sont régulièrement louées par la briqueterie Bouyer-Leroux pour y creuser des carrières d’argile. Lorsque la carrière de l’épinette a cessé d’être exploitée,  le propriétaire, un ancien agriculteur du Gaec du Carroil, a proposé à ses successeurs de bénéficier du site pour arroser leurs cultures. « C’est dans la logique des choses, explique Alexis Brochard, un des associés du Gaec. Cela permettait de transformer une contrainte (le mitage du territoire par des carrières) en une opportunité ». L’agriculteur a proposé à 3 autres fermes de partager l’eau et c’est ainsi que le projet de réserve collective est né. Depuis l’été 2020, les agriculteurs regroupés en Association syndicale libre d’irrigation (ASLI),  irriguent à partir de cette réserve de 150 000 m3, et ce grâce à un réseau de 7 km de canalisations. 250 hectares sont potentiellement irrigables et 90 hectares ont été effectivement arrosés l’été dernier.


Un appui précieux pour le dossier
Le projet aura coûté au total 180  000 euros et aura nécessité d’importantes démarches administratives. « Un appui extérieur était indispensable pour le mener à bien, explique Alexis Brochard. Nous avons été aidés par Michel Chauvin, conseiller de la Chambre d’agriculture de Vendée. Celui-ci a mis autour d’une table tous les acteurs, notamment  les administrations, qui avaient tendance à repasser la balle, à savoir la Dreal, qui est responsable des carrières pendant leur exploitation et la DDT, compétente par rapport aux prélèvements d’eau. Nous avons ainsi pu faire avancer le dossier et obtenir une autorisation préfectorale ». Il a fallu modifier la vocation de la carrière, qui était au départ destinée à devenir un plan d’eau de loisirs.

S.H.

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