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Lait
Journée blanche le 29 avril

Les négociations au sein de l’interprofession laitière sont au point mort.

L’action du  29 avril a pour objectif d’amener les entreprises à faire une proposition. (en photo, une action d’octobre 2008).
L’action du 29 avril a pour objectif d’amener les entreprises à faire une proposition. (en photo, une action d’octobre 2008).
© AA

Dans le ton d’Alain Cholet, une exaspération : « La profession a fait des propositions pour le prix du lait, mais on attend toujours celles des entreprises », explique le président de la FDL. Une exaspération qui se traduira, mardi prochain, 29 avril, par une journée blanche en production laitière : il n’y aura pas un camion de collecte sur les routes. Comment en est-on arrivé là ? Suite à l’échec des discussions au sein de l’interprofession laitière, les négociations ont été renvoyées à l’échelon régional. À ce stade,  la FNPL estime à 305 euros/1 000 litres le prix moyen à la production en 2009 (contre 336 en 2008). « À croire que les entreprises ont honte ou ont peur d’annoncer aux éleveurs le prix qu’elles envisagent », poursuit le responsable syndical. Pour Alain Cholet, fixer un prix moyen à l’année  permettrait aux éleveurs laitiers d’avoir des perspectives. « On sait que la conjoncture est difficile mais nous sommes persuadés que les cours ne peuvent que remonter. On peut supporter une baisse dans un premier temps, pourvu qu’on ait des perspectives ». L’action prévue le 29 avril vise donc à amener les entreprises à faire une proposition. « C’est contre le silence des entreprises que nous protestons », explique Alain Cholet. « Comment pourrait-on discuter si on ne sait pas ? Le seul commentaire sur notre proposition s’est résumé à : “L’écart est grand”  ». Le temps presse. Avril touche à sa fin. À partir du 4 mai, les paies de lait seront prêtes. Une chose est sûre : les éleveurs laitiers n’accepteront pas que les entreprises, après avoir joué le chrono, passent en force.

M. l.-r.

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